2024 sera la « seule chance pour sauver » l’Amérique, affirme Trump

« Plus déterminé aujourd’hui que jamais », l’ancien président américain a tenu deux meetings samedi en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Donald Trump continue de s’activer en vue du scrutin de 2024. L’ancien président américain a averti samedi 28 janvier, lors d’un meeting en Caroline du Sud après l’État clé du New Hampshire, que les prochaines élections étaient la seule chance des États-Unis « de sauver le pays ». Il espère ainsi donner un coup de fouet à sa candidature pour la Maison-Blanche.

« L’élection de 2024 est notre seule chance de sauver notre pays et nous avons besoin d’un leader qui est prêt à le faire dès le premier jour », a déclaré Donald Trump à Columbia, en Caroline du Sud, devant ses plus fidèles alliés politiques. Il a aussi abordé ses sujets de prédilection, fustigeant une théorie critique de la race, ou encore l’idéologie de genre qu’il dit être enseignée au sein de l’armée.

Deux mois et demi après s’être lancé dans la course à l’élection de 2024, l’ancien président américain a quitté les salons dorés de sa résidence de Floride pour des visites qui ne doivent rien au hasard. Ces deux États seront parmi les premiers à organiser leurs primaires républicaines début 2024. Une victoire garantirait à Donald Trump un élan précieux – et nécessaire – pour la suite. « Nous avons besoin d’un dirigeant qui soit prêt à s’attaquer aux forces qui ravagent notre pays », a-t-il dit devant des centaines de personnes à Salem, petite ville du New Hampshire où le Parti républicain tient sa convention annuelle.

«Je suis plus déterminé aujourd’hui que je l’ai jamais été »

Mais après avoir régné durant des années sur le « Grand Old Party », Donald Trump, 76 ans, ne sera pas forcément en terrain conquis. Dans cet État frontalier du Canada, nombre d’élus locaux reprochent au milliardaire d’avoir plombé les chances des républicains aux récentes élections de mi-mandat en soutenant des candidats jugés trop extrêmes.

« Personnellement, je pense qu’il a perdu beaucoup de son attrait et de son aura », déclare à l’Agence France-Presse Mike Bordes, élu au parlement local, qui l’avait pourtant soutenu à l’élection de 2020. Si ce responsable sera bien présent à Salem – « c’est l’ancien président, donc on se doit de l’accueillir » –, il se dit aussi « prêt à aller de l’avant et à envisager d’autres options » pour l’investiture républicaine.

Samedi, Donald Trump a joué sa partition habituelle, répétant que l’élection de 2020 lui avait été volée et affublant ses rivaux de surnoms méprisants. Il a aussi vanté son bilan en matière de sécurité publique et d’immigration, promettant de sauver le pays « d’une destruction par un establishment politique corrompu, radical et égoïste ». « Je suis plus en colère maintenant et plus déterminé aujourd’hui que je ne l’ai jamais été », a-t-il affirmé.


Le Point international / Provinces26rdc.com

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