Le calme est revenu à Beni depuis la soirée de ce jeudi 14 février 2019 après , un soulèvement à l’Etat-major de la Police Nationale Congolaise des nouveaux policiers affectés en ville de Beni qui réclament trois mois d’arriérés des salaires, d’après certaines sources.
Le maire de Beni confirme l’information. Nyonyi Bwanakawa parle d’une protestation des policiers suite à un arriéré de salaire d’un seul mois.
Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée ajoute l’autorité urbaine. Il renseigne également que quelques policiers accusés d’être à la tête de ce mouvement ont été interpellés dans la foulée et les autres rappeler à l’ordre. « le commandant leur a été dit qu’au niveau de la police et de l’armée, pareille revendication ne saurait être tolérée par personne » dit-il
« Nous déplorons ce qui vient de se passer aujourd’hui à Beni. Au fait, il s’agit d’un mécontentement de certains éléments de la PNC qui n’ont pas été informés de la réalité. Ils ont pensé que leur solde aurait été détourné par une autorité quelconque mais pour avoir été sur terrain et mener des investigations, il vient de m’être appris qu’alors qu’ils s’attendaient à percevoir deux mois de solde, ils ont perçu un mois et le deuxième mois traine encore au niveau de la banque. La banque qui était encore à la phase des procédures. C’est cette impatience qui a amené les policiers à poser cet acte que nous déplorons » explique Nyonyi Bwanakawa maire de Beni.
Pour rappel, des policiers mécontents ont tiré plusieurs coups des balles en l’air pour revendiquer leur solde ce jeudi 14 février.
La situation a créé une psychose dans la ville de Beni. Plusieurs habitants ont couru dans tous les sens pour rejoindre leurs domiciles.
De ce fait, le procès contre les présumés assassins du chef Jules de Kasanga qui se déroulait à la mairie a été interrompu. Certains prévenus se seraient enfuis.
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