Six mois après l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, les Etats-Unis peinent encore à embaucher des chercheurs au sein des agences environnementales, très marquées par la présidence Trump.
« Le combat du président Donald Trump contre la science […] continue de se répercuter six mois après les débuts de l’administration Biden », écrit le New York Times. Dans un long article, le quotidien raconte comment les coupes budgétaires, les départs au sein du personnel des agences environnementales et la pression politique imposée par le milliardaire républicain ont encore des effets aujourd’hui. « Du ministère de l’Agriculture au Pentagone en passant par le Service des parcs nationaux, des centaines de postes en sciences du climat et de l’environnement restent vacants », déplore le NYT.
Des chercheurs découragés, des financements à retrouver
Les effets de quatre années d’une présidence climato-sceptique sont multiples : les experts qui ont démissionné ne sont pas toujours revenus, le retour des crédits prendra du temps et le recrutement de jeunes scientifiques, qui déplorent l’ingérence politique dans leurs travaux, en souffre. D’autres sont tout simplement découragés par la montagne de travail laissée du fait de l’inaction de l’administration Trump dans certains domaines.
« Les attaques contre la science ont une durée de vie bien plus longue que la seule durée de vie de l’administration Trump », déplore John Holdren, principal conseiller scientifique du président Obama pendant ses deux mandats. Un écueil majeur alors que Joe Biden entend réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici à la fin de la décennie, par rapport à leur niveau de 2005.
Le Journal du Dimanche /provinces26rdc.net
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