
Des allégations, semble-t-il, mensongères portant atteinte à la personnalité du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Amy Ambatobe, ainsi qu’à tout le Ministère et au Secrétariat général à l’environnement ont enfariné la toile depuis le mardi dernier.
Ce, au sujet de l’acharnement et la mise en étau du MEDD par les organisations de la société civile nationales et internationales qui déplorent, entre autres, la gestion calamiteuse des forêts en RD Congo et la mauvaise procédure employée par le Ministère concernant la révision du Code forestier.
Face à cela, à travers un point de presse, a réagi l’équipe environnementale du gouvernement conduite par Benjamin Toirambe, SG à l’Environnement. Par la même occasion, ils ont également fait un état des lieux des activités réalisées par le MEDD sur la gouvernance forestière.
D’entrée de jeu, il sied de signaler que trois grands secteurs, à savoir : le lancement du processus de la levée du moratoire, la conduite du processus de la révision du Code forestier et la sensibilisation sur l’aménagement des concessions forestières concourent à assainir le secteur forestier et à lutter contre le changement climatique.
Ceci prouve à suffisance, selon le MEDD, que la gouvernance forestière est bien assurée en RDC et ce, contrairement à ces allégations dont la vente d’une portion des forêts congolaises qui avait procuré à ce dernier 12 millions de dollars américains. « Ainsi, sur des faits graves que je viens d’évoquer, je me permets d’informer l’opinion publique nationale et internationale, la poursuite en justice par le MEDD des auteurs de ses imputations dommageables », a laissé entendre M. Toirambe.
Pour ces organisations de la société civile environnementale, le ministre de tutelle se substitue à l’Administration forestière et s’obstine à œuvrer en solo avec la commission des lois du gouvernement pour réviser le Code forestier. Cependant, le MEDD constate avec amertume cet acharnement et cette volonté pernicieuse dirigée sur le ministre Amy Ambatobe.
Et, le Ministère dénonce, ici, avec la dernière énergie « cette volonté de mettre en étau les forêts de la RDC et, par ricochet, la souveraineté économique du pays, sous le prétexte de formalisme prétendu de la participation du public à la prise de décision, devenu un moyen pour bloquer l’Etat à agir ».
A entendre le Secrétaire général à l’Environnement, c’est avec un grand étonnement que le MEDD constate que les OSC veulent à tout prix se substituer à l’Etat congolais en lui dictant tout, évaluant tout, et tout faire à son lieu et place jusqu’à lui priver même de son pouvoir initial.
Par ailleurs, comme l’a signalé le Directeur de cabinet du ministre de l’EDD, les processus de la révision du Code forestier et de la levée du moratoire ont été respectivement suspendus en novembre 2017 et février 2018. Ce qui rend perplexe la réaction de la société civile environnementale en ce moment.
Aux yeux du MEDD, la décision prise en 2002 par le gouvernement de suspendre toute attribution des concessions forestières et les soumettant à de nouvelles règles écologiques semble devenir un cheval de Troie sur lequel tout le monde se permet de restreindre les prérogatives étatiques et voire, de traîner les institutions de la République par terre.
Et, il convient de signaler qu’à ce jour, la RDC compte environ 32 concessions forestières aménagées sur 57 concédées par l’Etat. Ce qui assure la bonne gestion de la gouvernance forestière et de la traçabilité du bois d’œuvre de l’exploitation forestière sur l’ensemble du territoire congolais.
Le MEDD a fait remarquer, toutefois, que toutes les informations sont mises à la disposition de la presse, et donc de l’opinion publique, contrairement aux propos allant dans le sens des réunions cachotières.
La Prospérité / MCP, via mediacongo.net
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