
L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé sur X (anciennement Twitter) qu’un nouveau bombardement aurait frappé l’une de ses écoles à Gaza. Le commissaire général de l’agence, Philippe Lazzarini, a annoncé qu’il s’agissait du deuxième bombardement en moins de 24h sur une école.
En effet, plus tôt dans la journée, une attaque israélienne est survenue dans le camp de Jabaliya. Selon M. Lazzarini, le bâtiment sert de refuge à « 4.000 personnes ». Toujours selon le commissaire général de l’Unrwa, « des dizaines de personnes auraient été tuées, dont des enfants ».
De son côté, le ministère de la Santé du Hamas a affirmé samedi que des frappes israéliennes sur un camp de réfugiés géré par l’ONU avaient fait plus de 80 morts dans le nord de la bande de Gaza, dévasté par les combats entre Israël et le mouvement islamiste.
Une deuxième attaque
Dans le camp de réfugiés de Jabaliya, au nord de la ville de Gaza, la première frappe a touché à l’aube l’école al-Fakhoura, qui abrite des déplacés, faisant au moins 50 morts, a indiqué à l’AFP un responsable du ministère de la Santé du Hamas.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux authentifiées par l’AFP montrent des corps, certains couverts de sang, dans les étages du bâtiment, où des matelas avaient été installés sous des tables d’écoliers. Interrogée à propos de cette frappe, l’armée israélienne a indiqué à l’AFP avoir « reçu des rapports sur un incident dans la région de Jabaliya », ajoutant que cet « incident était en cours d’examen ».
La seconde frappe, qui a touché une maison du camp de Jabaliya, a tué 32 membres d’une même famille, dont 19 enfants, a indiqué le ministère. « Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l’Unrwa qui abritaient des milliers de déplacés », a écrit sur X Philippe Lazzarini, exigeant que « ces attaques » cessent.
L’Egypte a qualifié le bombardement de cette école gérée par l’ONU de « crime de guerre » et « d’insulte délibérée aux Nations unies ».
Au 43e jour du conflit, des centaines de personnes ont par ailleurs évacué le plus grand hôpital de Gaza après en avoir reçu l’ordre par l’armée israélienne, selon le directeur de l’établissement et un journaliste de l’AFP sur place. L’armée a nié avoir ordonné l’évacuation, assurant seulement avoir « répondu à une requête » du directeur de l’hôpital al-Chifa.
Le Soir / Provinces26rdc.com
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