Le gouverneur du Haut-Uélé, Jean Bakomito, a mis en garde, ce vendredi 10 octobre, tous les auteurs de discours de haine tribale ou raciale propagés sur les réseaux sociaux et dans certains médias.
Dans un communiqué parvenu à Actu30.cd, le cabinet du gouverneur dénonce la propagation de propos à caractère ségrégationniste, qui menacent la cohésion sociale dans la province.
« Alors que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, mène un combat courageux pour la paix, la cohésion nationale et le développement inclusif de toutes les provinces, il est inacceptable que les discours devenus localement toxiques cherchent à diviser les filles et fils du Haut-Uélé », peut-on lire dans le document signé par Jules Magbay, porte-parole du gouverneur.
Et d’ajouter : « Toute instrumentalisation de l’origine géographique ou de l’appartenance politique à des fins de haine, de diffamation ou de discrimination est proscrite. Le débat politique ne doit en aucun cas servir de prétexte à l’intolérance ou à la division. »
Pour renforcer cette mise en garde, le communiqué souligne la rigueur de la Loi n°23/010 du 13 mars 2023 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité, qui sanctionne sévèrement les atteintes à la dignité humaine, l’incitation à la haine tribale et la diffusion de fausses informations en ligne.
« Les auteurs et relais de tels propos s’exposent à des poursuites judiciaires. Afin d’assurer l’application de cette loi, les services compétents ont été instruits pour veiller à son strict respect et pour prendre toutes les mesures nécessaires contre les fauteurs de trouble à la paix sociale », précise le cabinet du gouverneur Jean Bakomito.
Par ailleurs, le gouvernorat invite la population à adopter un discours basé sur les idées, le respect et la tolérance, afin de préserver le Haut-Uélé comme une terre de paix, d’unité et de progrès partagé.
Actu30 / Provinces26rdc.com
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