Le ministre des Affaires étrangères, Christrophe Lutundula, a pris part à la réunion du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans son mot, Christophe Lutundula a salué l’importance des Nations-Unies pour le processus de paix au pays. Il a rappelé que le gouvernement congolais ne ménage aucun effort, sous le leadership du chef de l’État Félix Tshisekedi, pour faire taire les armes dans l’Est.
Il a, par ailleurs, rappelé le volet politique et diplomatique utilisé par la RDC pour, notamment dialoguer et régler pacifiquement le retour de la paix et à moindre coût.
« À ce jour, le volet politique a connu d’important progrès avec l’organisation des premières consultations qui ont réuni à Nairobi les délégués des groupes armés », a dit Christophe Lutundula qui a remercié la représentante spéciale du secrétaire générale des Nations-Unies en RDC, et l’envoyé spécial dans la région des Grands Lacs pour leur soutien à ces consultations.
Il a annoncé ainsi que, dans les prochaines semaines, les consultations seront ouvertes à la société civile particulièrement aux organisations des femmes. L’objectif du gouvernement, a souligné Christophe Lutundula, est d’aboutir, fin juillet, à la formulation d’un plan d’action provincial, national et régional consolidé pour l’accompagnement politique et institutionnel du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) et le mettre en œuvre dans les 2 année qui suivront.
Le VPM des Affaires étrangères a salué le soutien unanime du processus de Nairobi, en dépit du fait certains groupes armés le rejettent. Cependant, il s’est posé plusieurs questions sur le soutien du Rwanda au M23.
« Qui arme le M23 ? D’où tire t-il son armement lourd et les hommes des troupes qui attaquent aussi les troupes internationales ? Pourquoi seulement en ce moment où le Congo s’apprête à accueillir le Pape ? Que cherche ce groupe armé au mode opératoire terroriste ? Que cherche le M23 ? Pourquoi à chaque fois que le M23 est mis en cause, le Rwanda apparaît ? Est-ce la poule qui cache les poussins ? », s’est interrogée Christophe Lutundula.
En des termes très claires, le patron de la diplomatie congolaise a d’un ton ferme indiqué qu’il n’y aura plus de brassage en RDC.
« Il n’y aura plus de partage du pouvoir politique sans passer par le processus démocratique, il n’y aura plus de brassage, de mixage etc. Cette méthode vieille de 28 ans n’existera plus. Les congolais ne veulent plus de cette recette », a déclaré le VPM des Affaires étrangères. À l’en croire, les congolais sont déterminés à défendre l’intégrité territoriale de la RDC.
Actu 7 / Provinces26rdc.net
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