Double nationalité de Moïse Katumbi, le G7 monte au créneau
Au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi 20 juin à Kinshasa, cette plateforme a été catégorique : » Katumbi n’a pas une double nationalité et nous allons le prouver « .
Il est Congolais voir plus Congolais que certains a renchéri le président du G7.
Pierre Lumbi dit craindre un montage de la part de la Majorité présidentielle mais assure que leur plateforme va y faire face au moment opportun.
L’ancien Conseiller spécial en matière de sécurité du président Kabila se dit également curieux de voir le gouvernement brandir la double nationalité de Katumbi seulement aujourd’hui alors que pendant 10 ans, l’homme a été gouverneur de la province du Katanga et a été élu député national.
Une curiosité qui renforce les suspicions de G7 qui voit dans cet argument, une façon pour le régime de Kinshasa de disqualifier Moïse Katumbi à la course à la magistrature suprême.
Pour rappel, lors de sa conférence de presse tenue lundi 19 juin à Genève, le ministre d’État en charge de la Justice RD Congolais avait brandi la double nationalité de Moïse Katumbi comme la cause principale de l’irrecevabilité de sa candidature à l’élection présidentielle prévue en principe d’ici le 31 décembre 2017
Le G7, favorable a un glissement sans Kabila après 2017
Après plusieurs mois de silence, le G7 revient à la charge et fixe l’opinion congolaise et internationale sur les nouvelles orientations de leur combat pour l’alternance en République Démocratique du Congo.
D’ores et déjà le G7 rejette sa participation au CNSA : » Le G7 n’ayant pas accepté d’entrer dans le gouvernement mis en place sur base d’un Arrangement frauduleux, car ne respectant pas les clauses de l’Accord, refuse, pour la même raison de participer au CNSA en cours de constitution « , affirme Pierre Lumbi Okongo au cours d’une conférence de presse mardi à Kinshasa.
Pour le G7, le cap est mis vers les élections qui doivent se tenir au plus tard en décembre 2017 mais en cas de non respect de cette échéance, celles-ci devront s’organiser sans Joseph Kabila qui selon cette plateforme tire sa légitimité de l’Accord du 31 décembre qui a délimité l’échéancier.
Ainsi le G7, réfute toute idée d’un 3è dialogue car pour lui, il n’y a plus rien à négocier si ce n’est s’atteler à l’application intégrale de l’Accord de 31 décembre 2016.
Hormis l’exigence du retour sans condition et en homme libre de Moïse Katumbi au pays , le G7 exige la publication du calendrier électoral d’ici la mise en application effective des mesures de decrispation d’ici le 31 juillet 2017, faute de quoi, il va lancer avec l’ensemble des organisations politiques et sociales des actions de mobilisation populaire et de désobéissance civique conformément à l’article 64 de la Constitution.
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