La justice Française prolonge la détention de Roger Lumbala de 6 mois (famille)

« Nous venons d’être avisés que le juge des liberté et détention vient de renouveler de 6 mois la détention provisoire de Roger Lumbala », annonce à Top congo fm, Papy Lumbula, porte-parole de la famille de l’ancien député, ministre et toujours président du Rassemblement des Congolais pour la démocratie/National (RCD-N).

Cela fait « 1 an déjà depuis que Roger Lumbala est injustement incarcéré et que son dossier est toujours en cours d’enquête auprès du juge d’instruction ».

Néanmoins, « nous restons confiants que la justice Française relâchera Roger Lumbala, vu l’absence évidente des éléments à charge dans le dossier », relève le porte-parole familial.

Les avocats ont déposé une requête d’annulation de la mise en examen ordonnée, parce qu’il n’existe pas d’indices graves ou concordants rendant vraisemblable sa participation aux infractions mentionnées.

Il s’agit notamment de la participation à un groupement formé en vue de la préparation de crimes contre l’humanité et complicité de crimes contre l’humanité pour des exactions commises par la faction rebelle qu’il dirigeait dans l’Est du pays durant la deuxième guerre du Congo.

Ni auteur ni complice

« Les 2 rapports cités dans la procédure ne désignent pas Roger Lumbala ni comme auteur ni complice des crimes contre l’humanité », assure Papy Lumbula

« De plus, la justice française a sollicité la Cour pénale internationale (CPI) », poursuit-il, « cependant il s’avère qu’aucun élément d’enquête du bureau du procureur de cette (juridiction) n’a permis d’établir des preuves matérielles irréfutables contre M. Lumbala ».

Absurdité des charges 

Papy Lumbula affirme que celui-ci « demeure confiant, face à l’absurdité des charges à son égard. attendant patiemment que la justice rétablisse la vérité et surtout son image ternie par de nombreux articles à charge contre sa personne ».

Se fondant sur le rapport Mapping des experts de l’ONU, la justice hexagonale reproche à Roger Lumbala, arrêté à Paris le 29 décembre 2020 et mis depuis en examen, d’avoir participé à des atrocités, meurtres, viols, tortures, mutilations et même cannibalisme, entre juillet 2002 et janvier 2003 en Ituri et dans le Haut-Uélé.

Le concerné nie bien évidemment ces allégations, en laissant entendre qu’il n’exerçait à l’époque aucun « contrôle effectif » sur les combattants du RCD-National, son mouvement politico-militaire, allié à l’Armée de libération du Congo (ALC), bras armé du MLC de Jean-Pierre Bemba.


Top Congo Fm / Provinces26rdc.net

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