La RDC est dotée d’un plan directeur national d’industrialisation (ministre de l’Industrie)

Le Plan directeur national d’industrialisation a figuré mardi, au menu du briefing du gouvernement axé sur les réformes engagées dans le secteur de l’industrie : « Bilan et perspectives ».

« Lors de notre prise de fonction à la tête de ce ministère, nous avons constaté que la République démocratique du Congo n’avait pas de boussole dans le cadre d’un plan de son industrialisation », a déclaré Julien Paluku, ministre de l’Industrie, ajoutant que « nous nous sommes rappelé du premier discours du 19 décembre 2019 sur l’état de la Nation dans sa volonté à faire développer le secteur de l’industrie en République démocratique du Congo ». Suivant les orientations du Président de la République, l’élaboration de ce plan d’industrialisation a subdivisé la RDC en six zones industrielles, à savoir : Kinshasa, l’ex-Katanga, l’espace Kasaï, l’espace Kivu, l’espace ex-Orientale et l’espace Equateur.

Le ministre de l’industrie a souligné qu’il a été impératif, dès son arrivée à la tête du ministère de l’industrie, d’interroger l’histoire, ensuite mettre en place une politique industrielle. « On ne peut pas diriger un secteur sans qu’il y ait une politique qui constitue la boussole à suivre », a-t-il dit.

Julien Paluku a dans la foulée, rappelé les fondamentaux de son ministère. Ainsi trois axes ont été définis pour élaborer la politique industrielle, à  savoir : la gouvernance administrative du ministère, comment faire de la RDC un pool important de développement économique et comment attirer des investissements vers la RDC. C’est à la suite de ce travail, a-t-il indiqué, qu’un plan directeur d’industrialisation a été élaboré.

« C’est comme ça qu’on a élaboré en 2021 le Plan directeur d’industrialisation qui est un instrument de mise en œuvre de la politique industrielle et qui a six composantes principales, à savoir : les infrastructures routières pour assurer l’interconnexion des 26 provinces (21 milliards USD), les infrastructures énergétiques parce qu’on ne peut pas industrialiser le pays sans énergie (21,2 milliards USD), les chemins de fer ou on a recensé tous les segments de chemin de fer qu’il faut construire (9.1 milliards USD), les Zones économiques spéciales (ZES),  pour voir comment rendre viables nos potentiels pour que les populations se retrouvent dans nos richesses pour un coût global de 58 milliards USD », a expliqué  le ministre Julien Paluku.

Le bienfondé des Zones économiques spéciales

Par ailleurs,  le ministre de l’Industrie a expliqué le bienfondé de chaque ZES, particulièrement la zone pilote de Maluku avec l’inauguration par le Président de la République de la première usine de fabrication des carreaux et des faïences, celle d’Akula qui a la mission de reprendre toute la production agro-industrielle de l’espace Équateur et en faire un des producteurs des pneus ; celle de Kisishwe au Katanga avec l’accueil des premières unités de transformation des minerais.

Julien Paluku a également évoqué le développement structurel de son secteur, précisant que « nous nous sommes dit qu’on doit construire les fondamentaux du ministère de l’Industrie. C’est ainsi qu’aujourd’hui, à part le Fonds de promotion de l’industrie, nous avons le Bureau national d’études et de planification industrielle qui mène les enquêtes industrielles, l’Agence des zones spéciales,  un organe de régulation de toutes ces zones qui naissent en RDC, le Conseil congolais des batteries… », a-t-il dit.

De son côté,  le ministre de la  Communication et médias,  Patrick Muyaya,  a annoncé la signature, mardi, à  Kinshasa, d’un accord sous la facilitation du Président Félix Antoine Tshisekedi, entre le principal opposant au régime tchadien, Succes Masra et le ministre de la Réconciliation du Tchad. Au terme de cette signature,  M. Masra et les autres exilés,  victimes des manifestations d’octobre 2022, pourront regagner leur pays.

Les deux membres du gouvernement ont enfin profité de cette tribune pour présenter leurs condoléances à l’ensemble de la corporation des professionnels des médias, à la suite de la disparition de José Nawej du journal Forum des As.

 

ACP/Provinces26rdc.com

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