La responsabilité du bassin du Congo comme gardien de la biodiversité évoquée au sommet

La responsabilité   du bassin du Congo en qualité de gardien de la biodiversité mondiale et de poumon de la planète a été évoquée, jeudi, au sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde, à Brazzaville en République du Congo.  « Si vous êtes ici aujourd’hui, c’est que comme nous au sein du Bassin du Congo, vous avez le sentiment que nous avons une responsabilité en qualité de gardien de la biodiversité mondiale, en tant que poumon de la planète et en tant que régulateur mondiale de l’équilibre carbone sur terre. Nous avons toutes les cartes en main pour que ce Sommet tienne ses promesses, en posant sur les fonts baptismaux les termes d’une collaboration fructueuse entre les trois bassins », a déclaré le ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, Arlette Soudan Nonault.

Et de poursuivre : « Vous êtes venus à Brazzaville pour mettre en marche un mouvement historique et pour initier une coopération entre nos trois bassins à la hauteur de nos responsabilités et des défis qui se posent à nous ». La décennie 2021 – 2030 des Nations Unies et plus particulièrement le défi de Bonn qui porte sur les forêts tropicales, les tourbières et les mangroves prévoient un plan de conservation et de restauration des écosystèmes forestiers de 350 millions d’hectares sur dix ans car sans l’arrêt de la déforestation à horizon 2030, l’ambition commune de l’Accord de Paris ne sera jamais atteinte, selon les deux derniers rapports du GIEC , a-t- elle souligné. Le ministre Arlette Soudan Nonault, également coordonnatrice technique de la Commission climat du bassin du Congo, a indiqué qu’ « au cours de cette première journée technique, il s’agira donc pour nous: d’apprendre à mieux à se connaître car paradoxalement nous ne connaissons pas ou peu les particularités et défis propres à chacun de nos bassins, les connaissances, les acquis scientifiques et techniques et les expériences développées dans chacun desdits bassins ».

Défendre collectivement les intérêts communs

  A en croire, le ministre de l’environnement congolais, il sera également question d’identifier des thématiques et axes de travail communs qui nourriront les coopérations entre les bassins et de réfléchir pour mieux s’organiser et peut-être se structurer pour faire face aux obligations des résultats. Il sera également question de mieux défendre collectivement les intérêts et les combats communs, avant d’accélérer les capacités de financement par des voies et moyens appropriés pour rémunérer les services écosystémiques.

« Tout ceci pourrait prendre la forme d’une feuille de route que nous mettrions progressivement en place, sur la base des besoins propres et communs de nos écosystèmes et sur la base de nos engagements climat et biodiversité », a-t- elle précisé. La ministre Soudan Nonault renseigné que « 1,5 milliard de personnes vivent dans nos écosystèmes ou de nos écosystèmes, et les 8 milliards d’habitants sur cette terre ont besoin de nos écosystèmes pour y préserver la vie ».

Pour rappel, c’est sous l’impulsion du président de la République du Congo, Denis SASOU N’GUESSO que cet événement a été organisé.

 

ACP/Provinces26rdc.com

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