Pour la première fois depuis 1973, la France accepte d’organiser un Sommet en Afrique dans un pays non-francophone. Des chefs d’État, mais aussi des membres de la société civile et du secteur privé seront invités.
Le prochain sommet Afrique-France se tiendra au cours du premier trimestre 2026 à Nairobi. L’annonce a été faite, mercredi 25 septembre, par le président français Emmanuel Macron et son homologue kényan, William Ruto, lors de leur rencontre à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Il aura fallu attendre 53 ans pour que le Sommet Afrique-France se tienne dans un pays anglophone. Cette édition abordera notamment « les questions climatiques et la réforme de l’architecture financière internationale », explique les deux présidents.
William Ruto et Emmanuel Macron militent notamment pour l’instauration d’une taxe climatique internationale sur les émissions de carbone. « Aucun pays ne devrait être contraint de choisir entre l’éradication de la pauvreté et la protection de la planète », écrit sur X, le président kényan.
Ce sommet Afrique-France signe par ailleurs le retour à un format classique, réunissant des chefs d’État et de gouvernement. Le dernier s’était tenu dans la capitale malienne, en 2017, sous le quinquennat de François Hollande. En 2021, un « nouveau » sommet Afrique-France avait été organisé à Montpellier par Emmanuel Macron, non pas avec ses homologues africains, mais avec des représentants des sociétés civiles du continent. Un format inédit, guidé par la volonté affichée du président de « renouveler » les relations entre la France et les pays africains, et qui avait froissé certains dirigeants sur le continent.
D’après un communiqué de l’Élysée, ce sommet Afrique-France 2026, qui se tiendra lors de la présidence française du G7, cherchera à « encourager un multilatéralisme inclusif ». Il portera également sur « les solutions à mettre en œuvre pour répondre aux défis liés au climat, à la préservation de l’environnement ainsi qu’à la réforme de l’architecture financière internationale ». Emmanuel Macron et William Ruto, qui se sont déjà rencontrés à de multiples reprises, militent notamment pour l’établissement d’une taxe climatique internationale sur les émissions de carbone.
Le Monde en 24H / Provinces26rdc.com
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