Le spectre de l’insécurité en période préélectorale Rebondissement dossier « Enyele »

Depuis quelque temps, l’opinion assiste au rebondissement du dossier « Enyele », lequel, il y a quelques années avait fait couler beaucoup d’encres et de salives.
Pour rappel, Enyele c’est le nom d’une milice qui, à une certaine époque, avait réussi à terroriser la partie Nord-Ouest du pays, précisément l’ex-province de l’Equateur.
Ce groupement était composé des jeunes gens drogués, armés des lances et des machettes, munis des fétiches et placés sous la direction d’un certain Udjani, surnomé « Etoko » (la natte). Après l’arrestation et la mort de celui-ci au Congo-Brazzaville, ces jeunes gens se sont dispersés et, ont simplement disparu dans la nature. Accusée de vouloir créer une rébellion, la milice Enyele avait posé des actes terroristes et causé la mort de nombre de congolais. Voilà qu’aujourd’hui, avec la situation sécuritaire préoccupante dans le pays, consécutif à l’approche des élections, la justice a décidé de retrouver et de traquer tous les présumés membres de ce mouvement.
Les services de sécurité auraient des informations troublantes sur des mouvements suspects, entrepris par des gens qui seraient proches du groupe terroriste « Enyele ». C’est justement pour cette raison que la chasse à l’homme avait repris, il y a peu, en vue de mettre la main sur ces gens à qui l’on reproche la préparation d’une autre action pour créer l’insécurité. Et, la personne la plus visée n’est autre qu’un certain Serge Mbau Tchang un militant de Enyele, et dont la femme serait parenté à Ujani.
Cependant, il y aurait encore beaucoup d’autres membres de ce mouvement, notamment MM Cyril Agbunda, Anaclet Betofe, Bisimwa ainsi que Madame Mpia Kamanda qui seraient dans le collimateur des services de sécurité.
Soulignons par ailleurs qu’il est tout à fait normal que le moindre soupçon de préparation des actes terroristes ou rebelles, soient neutralisés au plus vite, afin d’éviter au pays des scènes lugubres comme celles observées récemment avec les « Kamwina Nsapu » dans le Kasaï ou encore les « Bundu dia Kongo » dans le Kongo Central. Car en cette période préélectorale, il n’est pas bon que la population vive dans la crainte de l’insécurité.
Après tout, à trois mois des élections que tous les congolais souhaitent crédible et apaisées, les choses doivent se passer dans la paix et la quiétude.
Dossier à suivre.
Chris BAKALO KALOMBO

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