L’économie de la République Démocratique du Congo entre dans une nouvelle ère, un nouveau cycle vertueux. Comme les performances observées ces deux dernières années le démontrent, contrairement aux discours négativistes de certaines mauvaises langues propagés dans les réseaux sociaux avec l’intention de nuire, la relance économique de ce pays, moteur de développement de l’Afrique, semble bien en marche.
Bien d’analystes en ont pour preuves des évidences qui contredisent certains partisans de la thèse de l’échec de la relance économique sous le régime du Président Félix Tshisekedi. De nos échanges avec certains, nous en avons recensé dix, à savoir :
1° Les principaux indicateurs macroéconomiques donnent des signaux encourageants malgré l’environnement sanitaire assez contraignant. Le PIB réel a enregistré une progression de 4,9% en 2021 contre 1,7% en 2020.
En même temps, il y a lieu de noter que toutes les projections convergent pour confirmer l’embellie de l’économie de la RDC au cours de trois prochaines années. Les meilleures prédictions évoquent une possibilité de relance de 5,6% en 2022, 6,6% en 2023 et 6,8% en 2024.
Pour le Fonds Monétaire International (FMI), la croissance économique de la RDC devrait d’ailleurs se situer à 6,4% en 2022 alors que la moyenne de l’Afrique sub-saharienne est de 3,9%.
2° L’inflation a été maitrisée se situant à 5,2% en 2021 contre 15,7% en 2020.
Cela signifie que la perte du pouvoir d’achat du citoyen congolais a été réduite de tiers par rapport à l’année précédente, malgré l’impact de Covid-19. D’après les estimations, la variation de l’indice des prix à la consommation sera de 6,3% en 2022, 6,7% en 2023 et de 7% en 2024.
3° Le marché de change est resté globalement stable, attesté par de faibles variations du taux de change sur les deux segments du marché. L’année 2021 s’est terminée par une variation de 3,5%, soit une faible dépréciation du Franc Congolais contrairement à l’année précédente où elle était de plus de 14%.
4° A la faveur des performances macroéconomiques réalisées par la RDC, le pays a renoué avec le Fonds Monétaire International (FMI).
Au terme des négociations bien assurées, les deux parties sont parvenues à conclure un Programme économique triennal appuyé par la Facilité de Crédit Rapide (FCR) à hauteur de 1,52 milliard de dollars américains. Un nouveau Programme renégocié avec succès après dix ans d’interruption. Il est catalyseur d’autres financements des bailleurs bi et multi-latéraux en faveur des projets structurants et intégrateurs pour le développement du pays.
Les engagements du Président de la République et du Premier Ministre face à la Nation tendent à rassurer que l’élan amorcé de l’orthodoxie financière, de la mobilisation accrue des recettes internes, de la lutte contre le coulage et le détournement de fonds publics ainsi que de la rationalisation des dépenses sera non seulement maintenu mais accéléré.
5° L’agence de notation Moody’s a fait passer la perspective de la RDC de stable à positive en 2021. Cela a été motivé justement par des perspectives économiques solides et au potentiel d’amélioration de la résilience économique grâce à la mise en œuvre encours des réformes structurelles dans le cadre du programme avec le FMI.
En se mettant sur la voie de la bonne gouvernance, le Gouvernement congolais enchaîne des progrès. Le 15 décembre 2021, le Conseil d’Administration du FMI a achevé la première revue de ce programme et autorisé le décaissement immédiat de 212,3 millions de dollars américains.
6° Les réformes mises en place jusque-là ont permis à la RDC tendent à améliorer le positionnement de la cotation nationale en matière du climat des affaires. Les efforts qui ont abouti à ramener la RDC du 23ème rang en 2017 au 9ème rang des pays africains les plus attractifs en septembre 2020, selon le rapport publié par le cabinet Deloitte et Africa CEO Forum, sont en constante consolidation.
Si d’un côté, le Chef de l’État congolais a invité le Parlement à parachever le cadre légal relatif au fonctionnement des Tribunaux de commerce et les dispositions complémentaires du droit OHADA, le Gouvernement s’est doté d’une Feuille de route contenant des mesures urgentes, à court, à moyen et long terme en vue de lever les obstacles persistant encore dans le déroulement des affaires.
Cette Feuille de route contient 69 réformes dont la mise en œuvre devra être suivie et évaluée en temps réel au moyen d’un Tableau de Bord Numérique. Entre-temps, le Gouvernement central est aussi appelé travailler davantage à la rationalisation de la fiscalité et à la réduction des tracasseries administratives dont certaines entreprises sont victimes.
8° Le Gouvernement déploie des efforts pour répondre aux besoins urgents des infrastructures de base.
Bien que le Gouvernement ait réalisé, au cours de l’année 2021, des projets sociaux en faveur de la population, le Chef de l’Etat l’a encouragé à faire davantage au cours de cette nouvelle année. Dans son message à la Nation, il l’a invité à accélérer la mise en oeuvre de projets à impacts rapides et visibles.
C’est ainsi que plusieurs grands travaux sont annoncés au courant de l’année 2022. Il s’agit en autres des projets de bitumage et de réhabilitation de plusieurs axes routiers à travers le pays tels que les tronçons Kolwezi-Dilolo, Boma-Moanda,Tshikapa-Kamuesha, Beni-Komanda-Niania-Kisangani.
Le secteur de l’électricité n’est pas en reste avec les constructions de minicentrales photovoltaïques, au coté des grands projets d’électrification ; des projets visant l’amélioration de déserte en eau potables, de construction et d’équipement de centres de santé et des écoles.
Parmi les grands chantiers attendus en 2022 figurent en bonne place les travaux de construction du port en eau profonde de Banana.
9° La Loi des Finances de l’exercice 2022 connait une augmentation substantielle des allocations budgétaires aux investissements publics, soit 21% contre 11% en 2021. Tout cela dans l’objectif de construire l’écosystème devant accélérer le développement du pays dans des secteurs porteurs de croissance durable.
L’autre enjeu est celui d’améliorer davantage les conditions de vie des populations à partir de la base. C’est le sens de l’ambitieux programme de développement du pays, à travers ses 145 territoires.
10° La RDC est au coeur de la transition énergétique.
Dans cette optique, le pays tient à la valorisation d’immenses ressources naturelles du pays par le développement des chaines de valeur des minerais stratégiques. Les travaux de construction de l’usine de fabrication des batteries électriques dans le Manono s’inscrivent dans cette voie.
Considérée la meilleure destination pour tous les acheteurs de batteries, mais aussi pour les industriels, la RDC peut espérer capter une partie des « 8 000 milliards de dollars » de revenus issus de la vente des véhicules électriques à l’échéance 2025, « 46 000 milliards d’ici 2050 ».
Au demeurant, il y a lieu d’espérer que les progrès réalisés et à consolider dans la durée vont renforcer le processus de relance économique et améliorer substantiellement le social de la population congolaise.
Zoom – Eco / Provinces26rdc.net
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