Mozambique : cinq cas de choléra « confirmés » par les autorités après le passage d’Idai

Syrie, Camp de transit d'Al Hawl, saturé par des civils ayant fui Baghouz, la dernière poche encore tenue par Daesh. Les civils attendent d'être dispatchés dans des tentes ou dans d'autres camps. Les grandes tentes qui accueillent les déplacés sont pleine à craquer.

Cinq cas de choléra ont été « confirmés » au Mozambique, frappé mi-mars par un cyclone et des inondations qui ont fait 468 morts dans ce pays pauvre d’Afrique australe, a annoncé mercredi le ministre de l’Environnement Celso Correia. « Nous avons cinq cas de choléra qui ont été confirmés. C’est à Beira (centre) et dans ses environs », a déclaré le directeur national de la santé Ussein Isse depuis Beira, ville d’un demi-million d’habitants en partie détruite par les intempéries.

« Il y aura plus de cas car le choléra est pandémique. Quand on a un cas, on peut craindre d’en avoir d’autres », a-t-il ajouté. « Nous mettons en place des mesures préventives pour limiter l’impact » de cette épidémie.

Dimanche, le ministre de l’Environnement Celso Correia avait prévenu qu’une épidémie de choléra serait « inévitable » compte tenu des eaux stagnantes et de la promiscuité dans les centres d’hébergement où s’entassent des rescapés des inondations.

La ville côtière de Beira a été particulièrement touchée par le cyclone Idai puisque celle-ci a été détruite à 80%, selon MSF Belgique. L’organisation expliquait en outre que, le système d’approvisionnement en eau de la ville ayant été touché, les habitants en étaient réduits à boire de l’eau stagnante, qui véhicule virus, bactéries et parasites.

Selon un dernier bilan fourni par les autorités mozambicaines mercredi, les intempéries ont fait au moins 468 morts dans le pays. An total, 1,8 million de personnes ont également été affectées par le cyclone et les inondations dans le pays, selon l’Onu.​

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