Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi et Didier Gerbert, directeur sortant de l’Agence française de développement en RDC, ont examiné, lundi à Kinshasa, la bonne gouvernance financière qui est devenue l’objectif principal des systèmes modernes, a appris dudit ministère.
Le ministre Nicolas Kazadi qui travaille dans le but de matérialiser la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi sur le plan de la gouvernance financière, a dit qu’il va mettre en œuvre tous les principes modernes qui incarnent la gestion rationnelle des finances publiques.
Il s’agit, d’une part des finances publiques qui sont mobilisées sur le plan interne, et d’autre part celles en provenance des bailleurs extérieurs, l’Agence française de développement comprise.
Selon lui, la bonne gouvernance financière requiert la mise en place des institutions saines qui régissent l’affectation des fonds des systèmes d’exécution budgétaires qui fonctionnent selon le principe de la légalité, des systèmes comptables intégrés et des systèmes de vérification qui garantissent la qualité de l’information et des systèmes financiers adéquats.
C’est pour cette raison que les deux parties ont jugé utile de travailler désormais en étroite collaboration pour approfondir cette réflexion qui vise en réalité le progrès de la RDC.
Toutefois, M. Didier Gerbert a reconnu que le gouvernement congolais a néanmoins mis en place divers mécanismes, en vue d’améliorer la discipline budgétaire et surtout pour aligner son budget sur les priorités préalablement identifiées dans le plan global incluant tous les secteurs qui peuvent déclencher le processus de développement.
Pour le directeur sortant de l’Agence française de développement en RDC, des problèmes à l’échelle du système tels que la prévalence des systèmes budgétaires non réglementés, le manque de transparence et des systèmes inadéquats en termes de responsabilisation persistent.
A ce titre, des stratégies appropriées doivent être mises en place afin de contourner définitivement les difficultés qui obstruent le bon fonctionnement des institutions.
Cette entrevue a permis à Nicolas Kazadi et à la délégation de l’AFD de véritablement scruter la bonne gouvernance financière publique en tant que préalable pour que la RDC puisse acquérir les capacités nécessaires pour le développement, la croissance économique et la réduction de la pauvreté.
La gestion dynamique, prudente et efficace des ressources financières de la RDC est une garantie pour les citoyens de 26 provinces qui peuvent accéder aux services de santé, de l’éducation et d’assainissement, de travailler et vivre dans des environnements sains qui prennent en compte la protection humaine.
AFD installée en RDC depuis plus de 45 ans
Installée en RDC depuis 1976, l’AFD a déjà financé plusieurs projets prioritaires avec impact réel sur le secteur social. Cependant, elle avait interrompu son activité en 1991 à cause d’une longue période de crise politique avant de reprendre les activités à Kinshasa au début de l’année 2003.
En 2013, le lancement du premier contrat de développement et de désendettement signé le 10 juillet entre la France et la RDC pour un montant de 106 millions d’Euros a marqué un véritable tournant et un changement d’échelle pour l’Agence.
Dès lors, l’AFD a procédé à une concentration de son action sur certains axes à savoir, la réduction des inégalités sociales et territoriales, le renforcement du capital humain spécifiquement dans la formation professionnelle, le fait d’avoir soutenu le développement d’un Etat de droit.
Parmi les projets à la une pour ancrer la lisibilité d’une présence effective, il y a lieu de mentionner l’appui à la gestion durable des forêts, l’accès à l’eau potable, l’amélioration de la santé mère-enfant par l’appui aux hôpitaux de référence, et d’autres.
Arrivé fin mandat, Didier Gerbert a profité de cette occasion pour présenter madame Safia Ibrahim- Nette comme son successeuse à ce poste incessamment.
ACP/provinces26rdc.net
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