Nord-Kivu-Ass. Prov. : Ouverture de la session de septembre, l’insécurité et l’épidémie d’Ebola au menu

C’est ce lundi 1er octobre à Goma que s’est ouvert la dernière session parlementaire de septembre pour cette législature. Une session essentiellement Budgétaire mais encombrée des défis sécuritaires et surtout avec l’épidémie à virus Ebola qui bat en plein fouet le grand Nord de la province du Nord-Kivu.

C’est après avoir observé une minute de silence pour les assassinats de Beni, Butembo et ce dernier temps au cœur du chef lieu de la province du Nord-Kivu, que le speeker de l’Assemblée provinciale, a procédé au discours de l’ouverture de la session de septembre qui peint un tableau sombre de la province sur le plan sécuritaire mais loue les efforts fournis par les partenaires, le ministère national de la santé et la population pour bouter dehors cette maladie.

«Depuis le 1er août 2018, notre province, le Nord-Kivu, fait face à l’épidémie de la maladie à virus Ebola déclarée à Mangina, localité située dans la zone de santé de Mabalako en Territoire de Beni. C’est pourquoi, l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu salue l’intervention de l’OMS et du Ministère de la Santé de notre pays qui se sont investis sans atermoiement dans l’organisation rapide de la riposte destinée à contenir et arrêter la propagation de cette maladie», a dit Jules Hakizumwami, président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu.

Réagissant sur le silence observé des députés provinciaux face à la campagne de riposte contre Ebola, le président de l’organe délibérant parle plutôt du rôle de l’élu du peuple qui est celui d’accompagner les acteurs humanitaires et autres intervenants impliqués dans la riposte contre cette maladie à virus Ebola en éveillant la conscience de la population sur la dangerosité de cette épidémie ainsi qu’en sensibilisant les communautés, non seulement sur son mode de contamination et les mesures de prévention et d’hygiène à respecter, mais aussi sur la nécessité d’abandonner certaines habitudes et coutumes qui risquent d’exposer les gens à cette maladie.

« Le député peut également lutter contre certaines spéculations qui circulent au sein de certaines communautés qui considèrent, par ignorance, que cette maladie est une invention pure et simple des autorités sanitaires et qu’elle n’existe pas alors qu’en réalité il y a péril en la demeure, car Ebola est là et nous côtoie tous, mais en silence », a-t-il indiqué.

Notons que lors de l’ouverture de cette session de septembre, sur 42 députés que compte l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, seuls 16 étaient présents lors de la plénière.

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