C’est au centre de cantonnement de Goma qu’un bon nombre de réfugiés Rwandais ont déposé le 23 mai dernier à la Commission Nationale pour les Réfugiés, les cartes d’électeurs illégalement acquises lors de l’enrôlement des électeurs de 2011 à 2017.
Lors de sa visite de travail dans le centre de transit accompagné de la Commission Nationale pour les Réfugiés, CRN, le Gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku a annoncé la relance dans un bref délai du recensement de tous les réfugiés au sein des familles d’accueils pour leur imminent rapatriement volontaire dans leur pays d’origine.
Cette annonce est intervenue après la visite par le chef de l’exécutif provincial de 236 réfugiés cantonnés dans le centre.
Aux hommes, femmes et enfants candidats au rapatriement, l’Autorité provinciale a en appelé « à prendre conscience que l’on ne vit mieux que chez soi ».
Il leur a demandé de retourner volontaire dans leur Rwanda natal où des signaux de paix sont visibles.
Avant cette visite, le Gouverneur du Nord-Kivu a tout d’abord conféré avec les responsables de la Commission Nationale pour les Réfugiés antenne provinciale pour se faire une idée sur le travail abattu par cette structure étatique avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, UNHCR.
Les statistiques indiquent qu’à part les FDLR dont les effectifs exacts ne sont pas connus, la Commission Nationale pour les Réfugiés fait état de cent quatre-vingt-dix-neuf mille (199.000) réfugiés civils rwandais encore présents au Nord-Kivu, sur un total de cent quarante-cinq mille (145.000) en RDC dont mille quatre cent-trente (1.430) rapatriés depuis le début de cette année jusqu’au 18 mai 2017.
Pour rappel, cette nouvelle option de l’exécution provinciale intervient après un mouvement en masse des populations vers Boga en Ituri en quête selon eux d’une terre arable. Ce que l’Assemblée Provinciale et le gouvernement de l’Ituri ont jugé de suspect citant même une main rwandaise dans la balkanisation de l’Est de la RDC.
Rédaction
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