Les représentants des composantes de la société civile ville de Beni dans une réunion d’évaluation vendredi 28 septembre, ont annoncé la suspension temporaire de journées de deuil. Ils disent agir ainsi pour permettre à la population de se ravitailler en vivre et non vivre après 4 jours consécutifs sans activités sur l’ensemble de la ville de Beni.
« Les activités scolaires, commerciales, champêtres…reprennent ce samedi », a dit KiZito Bon Hangi son président.
Il appelle tout le monde d’aller au travail en attendant d’autres mesures si leur cahier de charge ne pas pris en compte.
Ce vendredi, des bombes lacrymogènes ont été utilisées par la police à Beni sur boulevard Nyamwisi près du marché central de Beni appelé Kilokwa pour disperser des manifestants qui ont improvisé une
marche, jetant des pierres sur chaussée pour réclamer la paix.
Outre cela, ces manifestants avaient le souci de voir les 14 jeunes (venus de Butembo) arrêtés par la police à Kabasha sur l’axe Beni-Butembo être libérés sans condition.
Ces derniers ont été arrêtés par la police qui « les avait confondus aux rebelles alors qu’ils venaient compatir avec les familles éprouvées à Beni ». Ils ont été libérés 24 après.
Toutefois, une insolite a été vécue la mi-journée de ce vendredi en ville de Beni où un homme d’une quarantaine d’années a quitté son domicile dans le quartier Boikene cellule Bel’aire en commune Ruwenzori avec tous ses biens, pour s’installer au grand-ront point du 30 juin.
Muni de matelas, toute son installation de la maison et plusieurs objets, cet homme interrogé sur place, s’est dit déçu des massacres et tueries, voire l’insécurité dans sa commune qui est devenue le théâtre d’affrontements.
Il a dit ne pas avoir d’argent pour payer le loyer. Raison pour laquelle il a jugé bon de s’installer au rond point public « car étant bien sécurisé ».
Ce dernier qui venait de susciter la curiosité de plusieurs personnes, a été arrêté par les éléments de la police puis conduit à l’État-major ville de Beni.
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