Omniprésence de Kabila dans la gestion de l’Etat : Herman Cohen prévient sur la création d’un tribunal pénal spécial

L’ancien conseiller Afrique au département d’État américain, Herman Cohen, continue de fustiger l’omniprésence de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, dans le sillage du pouvoir en République démocratique du Congo.

Après avoir estimé que Martin Fayulu devrait s’unir à Félix Tshisekedi pour mettre hors d’état de nuire Joseph Kabila, l’ancien diplomate américain, avertit, en cas de persistance, sur la création d’un « tribunal pénal spécial » par le conseil de sécurité des Nations-Unies en vue d’ouvrir une enquête sur les cas des violations des droits de l’homme commises depuis l’arrivée au pouvoir de la famille Kabila en 1997.

« Si l’ancien président de la RDC, Kabila, continue à s’immiscer dans le gouvernement et la politique, le Conseil de sécurité des Nations unies autorisera la création d’un tribunal pénal spécial pour la période allant de 1996 à 2019.

« Ce tribunal enquêtera sur les nombreuses violations graves des droits de l’homme commises par les régimes de la famille au cours de ces années, à commencer par le massacre de Tingi Tingi en 1996 », a-t-il indiqué sur son compte Twitter, ce lundi 13 mai.

La plateforme politique (FCC) que dirige Joseph Kabila est majoritaire dans les deux chambres du parlement, dans les assemblées provinciales, les gouvernorats et pourrait avoir les manettes de la primature. Ce qui pousse certains observateurs à affirmer que Kabila a cédé son fauteuil de président de la république mais garde encore le pouvoir.

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