Le directeur de cabinet du premier ministre Bruno Tshibala a porté un démenti aux allégations relayées dans certains médias faisant état d’une grogne à la primature suite à des arriérés de paie.
Il ne s’agit que d’un canular selon Jean-Félix Kamanda qui a invité ce samedi 04 mai les journalistes à constater que tout le monde est à son poste de travail. Un climat de paix sociale règne comme d’habitude et les membres du cabinet s’adonnent chacun à sa tâche. Le directeur de cabinet, Jean-Félix Kamanda a déploré les mensonges distillés dans les médias dans le but de nuire le Premier ministre, Bruno Tshibala. L’homme qui a conduit le pays aux élections avec l’alternance démocratique saluée aujourd’hui par le peuple congolais.
« Il n’y a pas de grogne à la primature et il n’y a pas de plainte non plus’’, explique le dircab du Premier ministre.
Il rejette en bloc les accusations de 21 mois d’arriérés. De quelle Primature dont il est question ? S’interroge Jean-Félix Kamanda. Les membres de tous les cabinets ministériels et ceux de la Primature sont payés au même moment. Donc, s’il y a retard, argue-t-il, c’est pour tous les cabinets. A la Primature, chaque membre touche son salaire et avant de partir, chacun aura son décompte final.
’’Qui peut dire qu’il n’est pas payé ? Quand un mensonge est grossier, il se voit de loin’’, ajoute-t-il.
Kamanda assure que le prétendu mémo dont quelques passages ont été repris par certains médias, n’a jamais été déposé à la Primature. D’ailleurs, il n’est même pas signé. Un tract, un fake news pour distraire l’opinion.
Bruno Tshibala a fait un travail remarquable. A l’heure actuelle, Kamanda affirme qu’il n’attend que la passation civilisée du pouvoir avec son successeur.
’’Nous avons réussi notre mission. Nous avons organisé les élections et il y a eu passation pacifique du pouvoir. C’est une rémunération qui vaut plus que de l’argent’’.
Il rappelle que le premier ministre avait déjà organisé une cérémonie d’au revoir pour dire qu’il a terminé sa mission. Une mission accomplie avec ce succès électoral. Il quitte l’Hôtel du gouvernement tête haute avec un sentiment de devoir accompli.
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