Le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a décidé de renvoyer au 20 octobre prochain, l’affaire opposant le journaliste Stanis Bujakera au ministère public.
La décision de renvoi a été prise sur demande des avocats du prévenu pour pouvoir « s’imprégner du contenu du dossier et de préparer la défense de leur client
« C’est de bon droit, même si au niveau du pénal le juge est dynamique et qu’il peut siéger sans désemparer pour statuer sur le mérite de l’accusation du ministère public », a expliqué Me Charles Mushizi du collectif des avocats de Bujakera, avant de préciser que six préventions sont retenues contre le directeur de publication adjoint d’Actualite.cd. Selon Me Mushizi, « aucune n’a été véritablement était étayée ».
« Nous voulons voir de plus près chacune de ces préventions, si elles sont effectivement assises sur des dispositions légales du code pénal et du code numérique », a-t-il dit.
Le ministère public a retenu six griefs à charge du correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa pour avoir contrefait ou falsifié les sceaux, timbres, poinçons ou marques de l’État congolais et des administrations publiques.
Allusion faite au rapport de l’Agence nationale des renseignements (ANR) concernant les circonstances du meurtre du député Chérubin Okende. Ce rapport avait été cité par Jeune Afrique comme source d’un article publié sur le site de ce média international. Lequel article, signé par le média lui-même, a été à la base de l’arrestation de Stanis Bujakera. Ce rapport, selon les autorités congolaises, est un faux.
Stanis Bujakera est aux arrêts depuis le vendredi 8 septembre dernier. Il a été cueilli par la police à l’aéroport de N’Djili alors qu’il s’apprêtait à prendre son vol pour Lubumbashi.
infos.cd / Provinces26rdc.com
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