RDC: 3 militaires congolais et 36 rebelles burundais tués au Sud-Kivu

Trente-six rebelles burundais et trois militaires congolais ont été tués en trois jours, lors d’une opération militaire dans la province du Sud-Kivu, frontalière du Burundi, ont annoncé jeudi le Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Les Forces armées de la RDC « ont mené des attaques simultanées du 6 au 8 avril sur les positions des rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL) et Forces républicaines du Burundi (Forebu) », a déclaré jeudi un porte-parole de l’armée dans la province du Sud-Kivu, le capitaine Dieudonné Kasereka, à des journalistes.

Au total, « 36 rebelles ont été tués dont deux officiers supérieurs », « trois militaires congolais ont également perdu la vie » et quatre autres ont été blessés, a-t-il précisé.

« Le chef des FNL, le général autoproclamé Aloys Nzabampema, a été grièvement blessé », a ajouté le capitaine Kasereka, soulignant que des armes, des munitions « et beaucoup de matériels de communication ont été récupérés ».

Selon lui, l’armée a détruit les bastions de la coalition FNL et Forebu dans les localités de Magunda, Ruminako et Mangwa dans les Hauts plateaux d’Uvira.

Les Forces républicaines du Burundi (Forebu), rebaptisées Forces populaires du Burundi (FPB), sont principalement composées de soldats et de policiers qui ont déserté leurs corps depuis le début, en avril 2015, de la crise politique au Burundi.

Aloys Nzabampema dirige une branche des Forces nationales de Libération (FNL), des rebelles burundais hutu repliés dans la plaine de la Ruzizi, dans l’est de la RDC voisine depuis 2009.

L’armée congolaise accuse régulièrement les FNL et les Forebu de faire régner l’insécurité dans les territoires d’Uvira, Fizi et Mwenga, dans le Sud-Kivu.​

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