L’élu de Beni territoire, maître Saidi Balikwisha, regrette que le parc national des Virunga soit transformé en un réservoir de l’insécurité ou pullulent des groupes armés.
Il l’a dit…
« Les limites étaient bien claires dans le temps. Actuellement, il semblerait que les éco-gardes de l’Institut national pour la conservation de la nature [ICCN] changent des limites en déplaçant les bornes vers la chefferie. Cette réserve constitue de nos jours le réservoir des bandits qui viennent troubler l’ordre public et insécuriser la population. Que les éco gardes voient dans quelle mesure nettoyer leur réserve.
Nous voulons que Kinshasa délègue une commission pour discuter avec l’ancienne équipe, déjà vieille, afin qu’elle nous éclaire sur la question des limites. En son temps, rappelle-t-il, l’assemblée nationale a effectué une mission de réglementation de conflits entre ces deux parties et a fixé des limites provisoires. Les limites définitives sont encore attendues », plaide-t-il.
Les conflits entre les éco-gardes et la population a été la cause de plusieurs conflits jusqu’à la tuerie de certains cultivateurs de Mayangose pourtant grenier de cette ville, déplore Me Saidi.
C’est ce qui cause l’insécurité, éclaire l’élu de Beni territoire. « Les limites n’étant plus connues, les forces négatives en profiteraient pour envahir le parc », regrette-t-il. Des centaines de groupes armés qui pullulent dans la province du Nord-Kivu s’organisent toujours dans ce parc où ils se cachent après des opérations meurtrières.
Par ailleurs, les revenus que génèrent le parc national des Virunga ne profitent pas à la population riveraine, soulève Me Saisi Balikwisha.
Laisser un commentaire