RDC : Adoption du projet de loi sur la réforme de l’aménagement du territoire(Assemblée nationale)

Le projet loi portant sur la réforme de l’aménagement du territoire a été adopté mercredi à Kinshasa, au cours d’un atelier organisé par le ministère de l’Aménagement du territoire, qui a connu la participation des présidents des Assemblées provinciales, des gouverneurs des provinces et des partenaires de ce ministère, dont le Programme des Nations Unies pour la population et développement (PNUD).

L’objectif de cet atelier était d’obtenir un consensus technique de différents acteurs impliqués dans le processus de la réforme de l’aménagement du territoire sur l’avant-projet de la loi à soumettre à la validation du gouvernement avant sa transmission à l’Assemblée nationale.

Ce projet de loi a été adopté avec amendement par les participants à cet atelier. Selon ces derniers, certains articles de la loi sur l’aménagement du territoire qui date de 1957 étaient devenus obsolètes.

Ils ont formulé plusieurs observations quant à la version provisoire de l’avant projet de loi sur l’aménagement du territoire et rédigé une synthèse des principaux amendements à intégrer dans ledit projet de loi.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Aménagement du territoire, Victor Tumba Tshikela, qui a clôturé ces assises,  a circonscrit cet atelier dans le cadre du processus de la réforme de l’aménagement du territoire, lancé en 2015.

Le président de la Commission des infrastructures et aménagement du territoire du Sénat, le sénateur Valentin Gerengo N’vene, s’est dit heureux de voir la loi de 1957 être revue et mise en œuvre au bénéfice de la population. « La formalisation de ce projet de loi est venue renouveler une voie  devenue obsolète afin de la remplacer par une autre », s’est-il rejouit.

Les députés du Cap pour le Changement (CACH) ont interrompu leurs vacances parlementaires pour répondre à Jeanine Mabunda Lioko, présidente de l’Assemblée nationale suite à ces propos évoquant « la haute trahison » au cas où Félix Tshisekedi se décidait à dissoudre l’Assemblée nationale sans consultation de différents dirigeants, comme l’indique la constitution.
« Dans un précédent connu de tous, Vital Kamerhe, alors président de l’Assemblée nationale, fut contraint à la démission pour avoir critiqué l’entrée des troupes étrangères en RDC pendant les vacances parlementaires. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Mme Mabunda devra tirer toutes les conséquences de son acte avec cette circonstance qu’elle a intentionnellement outragé le Chef de l’Etat », ont-il déclaré dans une communication faite ce mercredi.

Pour les députés CACH, la crise s’installe progressivement et ainsi en cas de récidive ils appelleraient le peuple « à se prendre en charge ».

« Le CACH met en garde pour la dernière fois Mme Mabunda et tout celui qui voudra lui emboiter les pas contre ces genres d’attitudes indignes des hommes et des femmes d’Etat. (…). En cas de récidive, le CACH se réserve le droit de rappeler le peuple congolais à se prendre totalement en charge face à cette crise qui s’installe progressivement », ont-il ajouté.

Pourtant, ce mercredi une précision a été donnée par l’équipe de communication de la présidence pour calmer le jeu. Pour elle, la dissolution du parlement pour le chef de l’Etat n’est pas à l’ordre du jour.

« Il ne souhaiterait pas en le faisant, créer une crise au pays. Toutefois, a-t-il souligné, s’il est mis dans une situation où il n’arriverait pas à satisfaire le peuple qui l’a élu, il n’y aura pas d’autre choix », a ajouté la note de l’équipe de communication de la Présidence.


ACP
/Provinces26rdc.net

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