RDC-Banque mondiale : Les échanges se poursuivent sur la mise en œuvre d’une nouvelle approche

Les experts de la République démocratique du Congo et ceux de la Banque mondiale poursuivent leurs discussions quant à la mise en œuvre d’une nouvelle approche, une approche qui vise la transformation structurelle de l’économie ainsi que la création d’emplois. Côté RDC, les négociations sont menées par le ministre des Finances, Henri Yav Mulang. La Banque mondiale, elle, est représentée par son administrateur du groupe Afrique 2, Jean Claude Tchatchouang. Le mardi 9 avril dernier à Washington, rapporte une source gouvernementale, les discussions ont tourné autour des mécanismes de collaboration.

Les deux partenaires estiment que l’ancien cadre de partenariat chiffré à plus de 3 milliards USD à travers plusieurs projets n’a jusque là aucun impact visible. Ce qui, selon les spécialistes, a conduit à la mise en place d’un nouveau type de partenariat beaucoup plus redimensionné et rendu plus ambitieux.

« L’approche actuelle, c’est d’avoir des projets d’envergure qui ont un impact solide. Nous voulons être sélectifs et pouvoir réduire la taille du portefeuille en termes de nombre de projets pour privilégier de projets qui peuvent avoir un grand impact. Il faut transformer structurellement l’économie. Cela passe aussi par l’industrialisation du secteur manufacturier. Pas de manière où elle se faisait avant.

Aujourd’hui, c’est la chaîne de valeurs. Nous voulons que la RDC fasse partie de la chaîne de valeur mondiale », a déclaré Jean Claude Tchatchouang.

La Banque mondiale souhaite que le moment est arrivé pour l’économie congolaise comme pour plusieurs économies africaines puisse changer de paradigme, 50 ans après, mettant ainsi de côté une économie basée sur l’exportation des matières premières. Pour y parvenir, la Banque mondiale compte cibler entre autres l’économie numérique.

« Nous ciblons aussi l’économie numérique. Nous voulons accompagner la transformation numérique au Congo. C’est aussi le capital humain. En tant que principale richesse de tout pays, il faut investir pour le développer. Il y a aussi l’entrepreneuriat. Ce sont les PME qui créent les emplois. Nous allons appuyer cette branche du secteur privé qui est aussi porteuse de la croissance. Voilà comment nous voyons la transformation structurelle en RDC et la création d’emplois », a expliqué Jean Claude Tchatchouang.

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