Le Front Commun pour le Congo (FCC) fustige les sanctions américaines imposées à cinq personnalités congolaises. Selon l’un de ses porte-paroles, Serge Kadima, ces sanctions visent à « obtenir la revisitation du code minier ». Il l’a dit ce samedi 23 février 2019 à la radio Top Congo FM.
« Ces sanctions sont une pression morale sur les collaborateurs de Joseph Kabila afin que ces états puissent obtenir gain de cause pour obtenir la revisitation du code minier qui est dans la configuration actuelle favorable au peuple congolais », a déclaré Serge Kadima.
Ce dernier pense que les raisons évoquées par les États-Unis ne sont pas objectives du faites qu’ils n’avaient pas envoyé des observateurs lors des scrutins du 30 décembre 2018.
« Je pense qu’à ce stade, il était important que les USA puissent collaborer avec les témoins et les observateurs qui étaient sur place pour faire une mise en cohérence de tous les éléments pour leur permettre de prendre une position objective », estime-t-il.
Dans communiqué publié le vendredi 22 février 2019, les États-Unis ont imposé des sanctions à Corneille Nangaa (Président de la Ceni), Aubin Minaku, Benoît Lwamba (président de la Cour constitutionnelle), Marcel Mokolo (Conseiller à la Ceni) et Norbert Basengezi (Vice-président de la Ceni). Le département d’État américain estime que ces cinq personnalités se sont laissées corrompre et sont impliqués dans les violations des droits de l’homme.
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