Le Comité Laïc de Coordination (CLC) s’est félicité de son combat pour l’alternance politique ces derniers mois. Ses membres, qui se sentent désormais en sécurité, sont tous sortis de la clandestinité.
« Nous avons voulu sécuriser notre action. Vous imaginez si nous étions en taule, nous n’aurions pas pu organiser une deuxième et une troisième marche. Nous ne nous refusions pas d’être en taule puis que d’autres frères ont été en taule et d’autres sont morts. Nous avions pensé que pour sécuriser notre action comme nous demandait le peuple il fallait que nous soyons à l’abri », a dit Isidore Ndaywel è Nziem, modérateur du CLC.
Il a également remercié tous ceux là qui ont contribué à la réussite des actions du CLC et particulièrement sa paroisse.
« Personnellement, je fais la marche du 31 décembre dans ma paroisse et après ma paroisse a estimé qu’il valait mieux que je ne montre pas trop parce que évidement je risquerai d’être la cible essentielle de cela», a t-il ajouté.
Le Comité laïc de coordination (CLC) affirme qu’après le départ de Joseph Kabila du pouvoir, son combat va se poursuivre notamment contre le « système » en place afin d’obtenir un véritable État de droit en RDC.
« Le combat du CLC est d’une autre nature, c’est un combat de longue haleine pour qu’au Congo afin, un État de droit puisse s’instaurer et que la population puisse vivre mieux. Nous continuons, mais notre combat n’est pas une question d’individu c’est une question de système et là nous avons encore des choses à faire parce que l’Etat de droit n’est pas encore là, les libertés publiques ne sont pas encore acquises », a déclaré mardi , l’historien Isidore Ndaywel, modérateur du CLC. C’était après la messe en mémoire des victimes des marches organisées par le comité notamment pour exiger l’application intégrale de l’accord de la Saint-Sylvestre.
S’appuyant sur le manque « des vérités des urnes » à l’issue des dernières élections, M. Ndaywel se dit tout de même fière des combats menés qui ont empêché Joseph Kabila à briguer un troisième mandat.
« Nous sommes fières d’être congolais parce que pour la première fois dans notre région, le Congo, le seul pays de l’Afrique centrale a été capable d’empêcher qu’il y ait un troisième mandat [Ndlr : d’un président sortant Joseph Kabila], c’est un combat louable, il faut féliciter notre population », a-t-il ajouté.
Plusieurs ténors du CLC qui vivaient en clandestinité sont sortis et se sentent désormais en sécurité après l’alternance au sommet de l’État.
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