Activement recherché par la justice canadienne qui l’a condamné à 8 ans d’emprisonnement pour agressions sexuelles et physiques sur une mineure adolescente, le Pasteur Paul Mukendi circule librement comme de l’air à Kinshasa.
Le Révérend de l’église Parole de Vie dont le siège est basé dans l’arrondissement de Vanier au Québec ne semble pas du tout être spirituellement perturbé par sa condamnation à la suite des 9 chefs d’accusations d’agressions sexuelles, de voies de fait et de menaces de mort au terme du procès tenu en février 2020.Se disant toujours victime d’une cabale, il fixe le rendez-vous au public du 16 au 18 décembre 2021, à Showbuzz pour une conférence autour du thème « Ne vous conformez pas au siècle présent ».
Son histoire est digne d’un film nigérian où un homme dit de Dieu couche sans contentement avec une adepte de son eglisette avant d’échapper à la justice après sa condamnation.
Mais cet homme d’église nie tous les crimes pour lesquels il a été condamné et soutient avoir été exfiltré du Canada à la faveur d’un mystère.
Oui, vous ne rêvez pas. Le pasteur Paul Mukendi avait affirmé lors d’une conférence de presse co animée le 19 octobre dernier à Kinshasa avec son avocat, qu’il se trouve en RDC en application de la recommandation de Jésus-Christ selon laquelle « si on vous maltraite dans une ville, fuyez dans une autre ».
Il soutient à qui veut lui prêter une oreille que la justice canadienne a été instrumentalisée et que sa famille ainsi que les membres de son église font l’objet de beaucoup d’actes et de décisions d’intolérance commandités par « des adversaires sans visage, ayant les bras longs au point de manipuler à leur guise » la justice d’un pays réputé État de droit comme le Canada.
Cet ennemi, d’après ce pasteur, l’a pris pour cible à cause de ses messages contre l’homosexualité.
Pour la justice canadienne en revanche, le Pasteur Paul Mukendi est un violeur, qui doit purger sa peine de 8 ans d’emprisonnement pour agressions sexuelles et physiques sur une adolescente.
Il avait été déclaré coupable le 29 juin 2019 au terme d’un procès qui avait duré 17 jours avant d’être fixé sur sa condamnation en février 2020.
Il avait porté le verdict en appel, soutenant que le juge avait commis des erreurs de droit au cours des audiences et lors de ses directives aux jurés.
Le Pasteur Paul Mukendi avait argué que la plaignante s’est beaucoup contredite dans son témoignage, notamment en ce qui concerne la séquence des faits.
La Cour d’appel du Québec a rejeté sa demande d’annulation de sa condamnation.
Alors qu’il devait purger sa peine, il a été déclaré en fuite avant de reaparaitre dans son pays d’origine, la République Démocratique du Congo.
En bonne santé physique, il veut dorénavant relancer ses activités spirituelles et prouver à ses détracteurs qu’il ne se laissera pas intimider.
Reste à savoir si le démon du viol, qu’il ait commis ce crime au Canada ou non, ne va pas le rattraper, lui qui affirme être en RDC pour continuer à se battre et faire l’œuvre pour laquelle le Seigneur l’a appelé.
Poursuivre l’œuvre du Seigneur
Pour la justice canadienne en revanche, le Pasteur Paul Mukendi est un violeur, qui doit purger sa peine de 8 ans d’emprisonnement pour agressions sexuelles et physiques sur une adolescente.
Il avait été déclaré coupable le 29 juin 2019 au terme d’un procès qui avait duré 17 jours avant d’être fixé sur sa condamnation en février 2020.
Il avait porté le verdict en appel, soutenant que le juge avait commis des erreurs de droit au cours des audiences et lors de ses directives aux jurés.
Le Pasteur Paul Mukendi avait argué que la plaignante s’est beaucoup contredite dans son témoignage, notamment en ce qui concerne la séquence des faits.
La Cour d’appel du Québec a rejeté sa demande d’annulation de sa condamnation.
Alors qu’il devait purger sa peine, il a été déclaré en fuite avant de reaparaitre dans son pays d’origine, la République Démocratique du Congo.
En bonne santé physique, il veut dorénavant relancer ses activités spirituelles et prouver à ses détracteurs qu’il ne se laissera pas intimider.
Reste à savoir si le démon du viol, qu’il ait commis ce crime au Canada ou non, ne va pas le rattraper, lui qui affirme être en RDC pour continuer à se battre et faire l’œuvre pour laquelle le Seigneur l’a appelé.
Alternance.cd /provinces26rdc.net
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