RDC-Diplomates : Le mandat de la Monusco sera prolongé de 9 mois au lieu d’une année comme d’habitude (New-York )

Le Conseil de sécurité devrait, ce mercredi 27 mars 2018, renouveler le mandat de la Monusco (Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo).

Au lieu d’une année comme d’habitude, le mandat de la Monusco ne sera prolongé que de neuf mois, selon des sources diplomatiques.

Et pour cause, les diplomates onusiens veulent se laisser le temps d’évaluer, avec le nouveau président Felix Tshisekedi, l’avenir de la Monusco en RDC.

Contrairement à l’ex président Kabila qui ne jurait plus que par le départ de la Monusco, Félix Tshisekedi veut une relation étroite avec elle.

Lors de son discours d’investiture prononcé le 25 janvier, le président Tshisekedi avait dit qu’il comptait sur une coopération étroite entre la Monusco et les forces armées congolaises afin d’éradiquer les groupes armés à l’est en RDC.

” …nous saluons le rôle joué par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) en termes de pacification.
Nous prenons ici l’engagement de favoriser une coopération étroite, entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et la MONUSCO en vue d’éradiquer toutes les forces négatives actives dans notre pays.
Car limportant travail de développement que nous entendons entreprendre avec tous les acteurs ne peut avoir de sens ni d’effet escompté sans la paix et la sécurité.”, avait déclaré le chef de l’État.

La délégation de la RDC est conduite par le directeur de cabinet adjoint chargé des questions administratives, politiques et juridiques du président de la République : Eberande Kolongele.
Le secrétaire général au ministère des affaires étrangères Ileka Atoki est aussi présent.

La Monusco est l’une des plus grande mission de maintien de paix au monde avec plus de 16 casques bleus.
C’est aussi l’une des plus onéreuse avec un budget annuel de plus ou moins 1, 5 milliard $.
C’est depuis novembre 1999 que l’ex Monuc devenue Monusco est en RDC.

Elle est dirigée par la diplomate algérienne Leïla Zerroughi.

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