« Le destin d’une nation dépend de l’éducation de la jeunesse », disait le grand philosophe Aristote. Pour des parents et certains observateurs nationaux et internationaux, de toutes tendances confondues qui suivent de près la situation sociale qui prévaut en RDC, nombreux sont de ceux qui pensent tout haut, que la qualité de l’enseignement au Congo, est en train de subir, malheureusement, une inclinaison à 90 %.
C’est dans cette logique que le Centre Wallonie Bruxelles avait organisé, à la fin du mois d’avril, un débat sous le thème : « Enseignement : bilan et les défis ? ».
A cette occasion, plusieurs thèmes ont été abordés par des intervenants de qualité, qui n’ont pas manqué de dresser l’état des lieux de la situation de l’enseignement en RDC. Selon des panélistes qui ont pris la parole à tour de rôle, à l’instar du chef coutumier Mfumu Difima, la multiplication des écoles privées est l’une des causes de dégradation de l’éducation en RDC. « L’enseignement en République démocratique du Congo est devenu comme un business… C’est pourquoi, certaines écoles ne visent pas la qualité de la formation, mais les promoteurs ou les préfets de ces écoles se focalisent sur l’aspect pécuniaire. Pour eux, l’essentiel, c’est de gagner beaucoup d’argent », a-t-il élucidé.
Parmi les conférenciers qui ont échangé avec les assistants, certains sont d’avis que les parents n’arrivent plus à orienter, comme il se doit, leurs enfants, plutôt, ils veulent voir leurs petits passer des classes supérieures chaque année, peu importe les conditions d’étude, qu’ils réussissent ou pas, ce facteur n’est pas primordial. Et, par conséquent, c’est l’avenir et le destin de la RDC qui est mis à mal.
D’emblée, il sied de mentionner que Mfumu Difima, chef coutumier de son état, a sollicité de l’État congolais l’introduction de l’éducation ancestrale dans l’enseignement congolais. Selon ses explications, il admet, pour sa part, qu’il est temps de quitter l’état de l’hypnose et de prendre conscience. Vu qu’on fait croire aux congolais que le pouvoir ancestral était la sorcellerie, contrairement à l’initiation au franc maçon dans le milieu universitaire. Cela, n’occasionne pas le développement de l’enseignement congolais. A cet effet, il indique que l’éducation ancestrale est la base de toute autre éducation.
La Prospérité
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