La dernière ligne droite des élections législatives, nationales et provinciales, ainsi que de la présidentielle, est sur le point d’être amorcée. Certains candidats se sont même déjà engagés dans ce virage dont l’issue pointe droit aux élections proprement dites. Ce qui est une tricherie du moment où le go n’est pas encore donné.
Le risque est, d’ailleurs, qu’ils s’essoufflent avant le moment venu, tant sur le plan financier, matériel que physique. La meilleure stratégie est de se ressourcer suffisamment, après un examen minutieux du terrain, au regard du nombre impressionnant d’adversaires répertoriés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), avant de se lancer dans la course.
En effet, c’est dans exactement un mois, soit le 19 novembre 2023 à minuit, que sera officiellement lancée la campagne électorale sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Cette période sera sans nul doute particulier et s’annonce rude. Les différents leaders sont appelés à bien enseigner leurs bases sur la notion de la tolérance, la démocratie, le respect de l’opinion de l’autre…
À un mois du début de la campagne électorale, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) vulgarise une directive interdisant la campagne électorale précoce. D’ailleurs, plusieurs médias ont été interpellés via le centre de monitoring de cette institution d’appui à la démocratie. Les journaux physiques, la presse en ligne, la télévision et la radio, aucun support n’est épargné.
Des sanctions sont prévues pour les récalcitrants, conformément à la loi, afin de privilégier un climat de paix pendant cette période sensible, parmi lesquelles des amendes en terme de grosses sommes d’argent.
À un mois des élections, quelques candidats à la présidentielle commencent déjà à pénétrer l’intérieur de la République démocratique du Congo pour se faire annoncer, notamment Moïse Katumbi qui a dernièrement fait le Bandundu et le Kongo-Central, de même que Martin Fayulu, sans oublier Félix Tshisekedi dans le Grand Katanga.
Et à un mois des élections, un problème de disponibilité d’avions se pose au sein de Congo Airways, la compagnie nationale. Si la situation ne change pas, plusieurs candidats connaitront un sérieux problème de mobilité dans le Congo profond. Les plus forts financièrement loueront des jets privés comme beaucoup d’entre eux l’ont fait en 2018 lors de la même période de la campagne électorale.
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