L’étau se resserre autour du régime Tshisekedi. Plusieurs cas de violation des droits de l’homme sont décriés.
Avec la multiplication des bavures policières et une justice expéditive, le premier quinquennat de Félix Tshisekedi a du mal à faire oublier aux Congolais les abus de l’ère Kabila. Arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2018, Martin Fayulu hausse le ton contre les dérives actuelles.
L’homme des réformes institutionnelles appelle le peuple à se mobiliser pour exiger la libération des victimes de la « justice à double vitesse ». Il s’agit notamment de l’artiste Idengo, condamné à Goma à 10 ans de prison pour outrage et incitation de la population contre l’autorité, et de Luc Malembe, porte-parole de Lamuka à Bunia, incarcéré pour propagation de fausses rumeurs sur l’état de siège.
« Pour avoir décrit la mauvaise gouvernance, Idengo est condamné à 10 ans de prison par le tribunal militaire de Goma. Victime de sa liberté d’expression, Luc Malembe est gardé en prison à Bunia. Cependant, les fossoyeurs de la République sont en liberté. Exigeons leur libération », a-t-il déclaré.
Par la même occasion, le coordonnateur en exercice de la coalition Lamuka exige une enquête pour faire toute la lumière sur le décès d’Olivier Mpunga.
« L’Etat de droit est en péril en RDC. Le jeune Olivier Mpunga est torturé et tué dans les locaux de la police dans une affaire purement privée. Sincères condoléances à sa famille. Nous exigeons une enquête sérieuse pour faire toute la lumière sur cet odieux assassinat », a-t-il ajouté.
Ouragan /Provinces26rdc.net
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