Alors que la coalition du Front Commun pour le Congo (FCC) boycotte officiellement de se représenter au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), dont il rejette la présidence de Denis Kadima, une autre aile, dite révolutionnaire, coordonné par Constant Mutamba, a proposé au bureau de l’Assemblée Nationale, vendredi 10 décembre, la liste de ses trois candidats aux postes réservés à l’opposition.
Selon Constant Mutamba Président du parti politique NOGEC et meneur de cette franche du FCC, pas question d’une quelconque politique de la chaise vide à la centrale électorale « (…)Que personne ne veut entendre, la politique de la chaise vide n’a jamais payé, elle a démontré ces limites dans ce pays. Il est possible d’avoir des hommes et des femmes dignes de l’opposition au sein de la CENI pour faire le contre poids », a-t-il affirmé.
Répondant à la question sur la position de l’aile dit principal du FCC, «(…) Quelques individus ne doivent pas bloquer la marche du Pays. Nous rendons bien compte que le blocage actuel risque de nous conduire droit vers un glissement.. Il était plus que temps et surtout après le recule de l’église catholique de pouvoir avancer, le discours doit changer. »,a-t-il conclu, tout en réaffirmant son attachement et sa loyauté à l’ancien Président Joseph Kabila, leur autorité morale.
Une réaction musclée de Félix Kabange !
La réaction n’a pas tardé du côté radical du FCC, Félix Kabange Numbi, membre du comité de crise de cette plateforme, y voit la manipulation pure et simple du régime, dans sa stratégie de débauchage des maillots faibles au sein de la coalition du tout puissant Sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange.
« nous savons que c’est une manipulation pure et simple de l’Union Sacrée au sein du FCC, en ayant pris certaines personnalités qui n’ont aucun poids politique. Pour nous, c’est un non événement parce que nous le savions, il s’agit d’une énième forcing », a-t-il répliqué.
Malgré l’acte patriotique posé par Constant Mutamba selon certains langues, l’aile de Félix Kabange reste catégorique dans sa position, « Nous aurons une CENI sans l’opposition, nous ne donnerons pas des noms tant qu’il n’y a pas un consensus le plus large possible sur toutes les questions électorales », précisé avec la dernière énergie.
Question est de savoir, a qui profite t-elle cette guerre de positionnement au sein la plateforme du « phénoménal Raïs », et quid du silence de ce dernier ? l’avenir nous en dira plus !
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