
Nombreux s’interrogent sur la question de la nomination du Premier ministre et la formation du prochain gouvernement en RDC. Un processus qui prend énormément de temps visiblement. Investi le 24 janvier 2019, le président de la République, Félix Tshisekedi, semble être celui qui détient la clé de voute de cette épineuse situation qui freine, il faut le dire, l’élan du bon fonctionnement des institutions. D’après l’équipe de communication de la présidence de la République, le nom du prochain chef de gouvernement lui a déjà été remis par Joseph Kabila, autorité morale du Front commun pour le Congo. Ce dernier détenant la majorité parlementaire au sein de l’Assemblée nationale. Mais, pourquoi donc ces manœuvres de retard ?
Depuis, en effet, deux mois, Félix Tshisekedi travaille sans gouvernement, et se sert de son cabinet XXL pour assurer le maintien de la gestion de l’État à laquelle il est, lui-même, au four et au moulin. Les congolais s’impatientent et posent la question de crédibilité sur ceux qui entourent le chef de l’État, étant principalement les acolytes de l’ancien président, Joseph Kabila.
Après la victoire écrasante des élus du FCC aux élections législatives nationales, c’est d’eux que devrait sortir le formateur du gouvernement qui sera d’office le 1er ministre qui sera à mieux d’exécuter les demandes de proximité de la population.
Tiraillé par la grogne sociale qui s’est avérée comme une sangsue sur son impérium, les questions étatiques et son rôle primordial de garant de la Nation, Félix Tshisekedi a tenté durant ses deux premiers mois de gérer le pays tout seul, avec une marge de réussite discutable.
Si l’autorité morale du FCC a vraiment remis l’enveloppe portant le nom du primaturable au président de la République, il urge donc la nécessité d’avoir un premier ministre en République démocratique du Congo. Pour certains politiques, le climat d’entente entre FCC et Cach est encore truffé de méfiance personnelle.
Il sied de signaler que nombreux sont ceux qui souhaitent à ce que le formateur du nouveau gouvernement n’ait jamais eu à travailler avec le président sortant. Ce qui n’est donc pas évident puisque ce nom doit émaner du FCC. Attaché à sa « base », le président Félix Tshisekedi n’est pas prêt de briser cette confiance lui accordée.
Mais jusqu’à quand FATSHI nous fera-t-il attendre ? Ce suspense durera-t-il donc encore longtemps ? Ce qui est sûr est que cette attente nous réserve bien de surprises.
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