Selon la société civile, les soldats angolais justifient leur incursion en territoire congolais pour pourchasser les rebelles du Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC), qui auraient leur base arrière dans cette partie du Kongo-Central.
La société civile du territoire de Lukula annonce l’incursion, depuis mercredi 24 avril, de plus d’une centaine de miliaires de l’armée angolaise dans cette partie du Kongo-Central. Information confirmé par des sources sécuritaires de la province, mais non confirmée par le ministre provincial de l’Intérieur.
Cette incursion a créé une panique au sein de la population jusque jeudi 25 avril, avec des déplacements de population. Elle craint des représailles de ces forces armées angolaises (FAA), qui ont regagné leur pays, deux heures après.
Les militaires angolais armées, sont entrés en territoire congolais par les forêts des villages Makanga et Kimpese, d’après la société civile de Lukula.
Ils ont brûlé quelques huttes inhabitées situées près de la source « SENGE », du village Makanga, indique la même source.
Une grande partie de la population environnante a fui pour se réfugier dans les forêts plus éloignées.
Des sources sécuritaires de Lukula indiquent que le comité local de sécurité fera une descente sur place jeudi 25 avril, pour évaluer la situation.
Dimanche 21 Avril dernier, une autre incursion des FAA dans les mêmes forets était signalée par la société civile de Lukula pour la même raison : la recherche des éléments du FLEC.
La société civile demande à l’État congolais d’agir car la population locale vit dans une crainte totale.
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