La commune rurale de Mongwalu, située à près de quatre-vingts (80) kilomètres au nord de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, dans le territoire de Djugu, est attaquée par les miliciens de la Coopérative pour le Développement au Congo (CODECO).
D’après Jean-Pierre Bikilisende, bourgoumestre de cette commune, c’est vers 5 heures du matin de ce vendredi 3 décembre 2021 que ces rebelles ont attaqué la cité. Sur place, ces miliciens s’affrontent aux éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
« Mongwalu est attaquée depuis 5 heures de ce matin par la CODECO et il y a affrontements jusqu’à ce moment-ci. Pour l’instant, il n’y a aucun commentaire à faire », indique Jean-Pierre Bikilisende joint par actu.cd.
L’attaque de la commune rurale de Mongwalu intervient après une série d’attaques similaires contre plusieurs localités environnantes depuis quelques semaines. Pour l’heure, des habitants sont soit en fuite soit enfermés dans leurs maisons, renseigne un habitant de cette commune joint par actu.cd.
Djugu: attaque sur la cité minière de Mongbwalu, le premier bilan fait état de plus de 9 morts
L’armée loyaliste a réussi à déloger les miliciens de CODECO qui se sont emparés tôt le matin de ce vendredi 03 décembre 2021 de la commune rurale de Mongbwalu, une importante cité minière du territoire de Djugu située à plus de 85Km au nord-ouest de Bunia.
Le bilan humain qui serait très lourd selon les premiers chiffres parvenus à buniaactualite.com, fait état de 6 civils dont trois hommes et trois femmes tués lors de cette brève incursion des rebelles.
Au moins 3 assaillants ont été capturés et brûlés vifs par des jeunes en colère au niveau du rond-point appelé Azanga, tandis que 6 autres ont été conduis au cachot de la police locale.
« Maintenant il y a de l’accalmie, après que les militaires FARDC aient bombardé au moins une des positions rebelles. Ils sont arrivés presque au centre de Mungwalu avant d’être repoussés », rapporte Gloire Mumbesa notre permanent sur place.
Il affirme que le calme est entrain de revenir déjà, même les habitants qui ont fui en masse craignant pour leur sécurité, commencent à revenir.
Une version confirmée par le bourgmestre de cette entité, Jean Pierre Bikilisende qui nous avons joint au téléphone.
« Les militaires et la police sont sur le terrain et je pense que nous aurons plus de détails après le ratissage », a expliqué l’autorité communale.
L’armée quant à elle n’a pas encore communiqué face à cette situation.
Actu 7 / Provinces26rdc.net
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