RDC : Kabund estime que les élus reconnus coupables seront invalidés ( Sénat )

Au cours d’une activité des jeunes, organisée ce vendredi 29 mars par la voix des jeunes et des étudiants congolais pour le changement, « VJECC », le président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social, « UDPS », Jean-Marc Kabund, a déclaré qu’en dépit de la lavée de la mesure portant suspension de l’installation des sénateurs, le procureur général près la Cour de cassation va poursuivre les investigations qu’il a entamées.

« Le fait que le chef de l’État ait levé la mesure ne dit pas que les poursuites judiciaires sont arrêtées. Les poursuites judiciaires vont continuer jusqu’à ce que les responsabilités soient établies », a déclaré Jean-Marc Kabund.

Et de poursuivre : « notre Constitution est claire à ce sujet. Vous pouvez être élu sénateur ou député mais dès lors qu’une année ou deux après qu’on constate qu’il y a eu anomalie dans votre élection, la loi dit que l’élu peut être invalidé », a-t-il ajouté.

Pour le président intérimaire de l’UDPS, les sénateurs dont les allégations de corruption seront confirmées dans le rapport global du PGR, subiront la rigueur de la loi.

« L’installation du Sénat a une contrainte temporelle, endéans les 15 jours de la publication des résultats provisoires par la CENI. Le chef de l’État, respectueux de notre loi fondamentale, ne peut pas empêcher l’installation du sénat qui est une contrainte constitutionnelle et a bien voulu laisser les choses se faire en attendant qu’un rapport global lui soit remis et nous estimons que fort de la conviction qu’a le chef de l’État de pouvoir éradiquer la corruption dans notre pays, ceux qui se sont compromis seront sévèrement punis. Malheur à ceux qui seront trouvés la main dans la poche », a-t-il conclu .

Dans un communiqué lu le jeudi 28 mars à la télévision nationale, le président de la république , Félix Tshisekedi , a levé la suspension de l’installation des sénateurs élus le 15 mars dernier, après réception d’un rapport préliminaire du procureur général de la République (PGR) près la cour de cassation sur les allégations de « corruption intense » ayant émaillé l’élection sénatoriale.

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