La ville de Kasumbalesa (Haut-Katanga) a vécu une journée agitée, mardi 7 novembre, à la suite des accrochages entre des jeunes présentés comme membres des partis politiques Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et d’Ensemble pour la République.
Le bilan de ces échauffourées est de plusieurs blessés parmi lesquels des policiers.
Ces troubles ont paralysé les activités de transport en commun pendant plusieurs heures.
Ensemble charge l’UDPS
Les partis politiques de Felix Tshisekedi et de Moïse Katumbi s’accusent mutuellement d’avoir provoqué ces violences.
Pour certains membres d’Ensemble pour la République, ce sont les jeunes de l’UDPS qui ont attaqué le cortège d’un des leurs qui a organisé une manifestation pour redynamiser sa base.
Ce cortège avait essuyé des jets de projectiles de la part des jeunes présumés membres de l’UDPS, soutiennent les partisans du parti de Moïse Katumbi.
Ils ajoutent que toute personne qui arborait les insignes d’Ensemble pour la République était prise à partie. C’est ainsi que, selon eux, les membres de leur parti ont aussi répliqué avec des projectiles pour se défendre.
Cependant, après ces premiers incidents qui ont troublé l’ordre public, le rassemblement programmé a eu lieu avec l’encadrement de la police. Mais, à la fin de cette activité politique, les troubles ont repris entre les deux camps, entrainant des blessés.
Là aussi, indiquent les membres d’Ensemble, ce sont les jeunes de l’UDPS qui les ont, une fois de plus, attaqués.
L’UDPS rejette en bloc
Du côté de l’UDPS, on rejette toute la responsabilité sur les jeunes du parti de Katumbi.
D’après certains jeunes de l’UDPS, les jeunes d’Ensemble ont commencé par s’en prendre à certains membres et aux symboles de leur parti lorsqu’ils allaient participer à la réunion.
Alertés, d’autres membres de l’UDPS sont allés à la rescousse des leurs. Et c’est là que les accrochages se sont intensifiés, ajoutent les partisans du parti de Tshisekedi.
Plusieurs personnes ont été blessées dont des militants de ces deux partis politiques, des passants et des policiers venus rétablir l’ordre public.
Cette situation a paralysé les activités socioéconomiques dont le transport en commun.
Les policiers et des militaires de la garde républicaine venus en renfort sont parvenus à rétablir l’ordre en dispersant tous ceux qui semaient le désordre sur la voie publique.
Plusieurs personnes déplorent les affrontements à répétition entre militants des partis politiques dans la ville de Kasumbalesa sans que des mesures idoines ne soient prises pour stopper la spirale des violences.
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