RDC-Kikwit : le tribunal militaire condamne 6 personnes à 20 ans de prison pour terrorisme et trafic d’enfants

Le tribunal militaire de garnison de Kikwit, siégeant en matières répressives au premier degré, a condamné, vendredi 7 juin, six personnes dont une femme à 20 ans de prison pour terrorisme et trafic d’enfants et à 2 ans pour mutilation d’organes.

Parmi les condamnés, Nancy Ndantumbu accusée de terrorisme, trafic d’enfant et mutilation de cadavre.

Cette femme avait kidnappé un bébé âgé de six mois dans la ville de Kikwit, puis l’a amené au village Kakoy dans le territoire de Bulungu et l’avait mutilé.

Lors de la même audience, le président du tribunal, le major magistrat Bienvenu a également condamné pour les mêmes chefs d’accusation, un groupe de cinq bandits à la même peine. C’est entre autres Musiliyo Rovain, Wayindama Héritier, Makunda le petit, Makeneshi robert et Mambambu Ada.

Ces jeunes gens avaient agressé au mois de mai dernier, une famille qui se rendait au cimetière pour l’inhumation de leur proche. Ils s’étaient accaparés du cadavre et l’avaient mutilé à coup de machette, ont affirmé des témoins.

Ces malfrats sont également soumis au paiement d’amendes, dommage et intérêt de 5 millions de francs congolais à la partie civile, dont le père biologique de l’enfant Innocent Kianza.

Sankuru : l’Assemblée provinciale exige la suppression des barrières illégales et la suspension momentanée des taxes

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L’Assemblée provinciale du Sankuru a, au cours de la séance plénière tenue à Lusambo jeudi 06 juin, exigé la suspension momentanément des taxes sous toutes leurs formes en attendant la formation du nouveau gouvernement provincial et jusqu’à ce qu’il y ait un contrôle parlementaire judicieux.

A en croire le président de cet organe délibérant, Lambert Makondjo Nonge, cette mesure est prise pour améliorer le social de la population du Sankuru qui fait face à la multiplication des postes et barrières ainsi que la perception illégale des taxes et autres péages rendant la circulation de la population difficile tout en ternissant l’image de l’administration de la province.

Il précise que la rupture de la circulation ne contribue pas à l’intérêt général des habitants du Sankuru. Le numéro un de l’Assemblée provinciale estime que trop de d’impôts annulent les sources des revenus de cette province.

« Cette séance plénière est tenue en ce jour conformément au calendrier de la session parlementaire du mois de juin 2024, et reste consacrée au traitement de la situation relative au social de la population, qui se dégrade au jour le jour, pendant que c’est cette même population qui nous a conféré le mandat avec un espoir du changement. Le social de la population du Sankuru s’est délabré par une caractéristique maussade, notamment la perception illégale des taxes, l’implantation des postes et barrières qui naissent comme des champignons sur l’ensemble de la province », a déclaré le président de l’Assemblée provinciale du Sankuru, Lambert Makondjo Nonge.

Ce dernier déplore le fait que les fonds des différentes taxes collectées ne sont pas canalisés dans le Trésor public, mais, terminent leur course dans les poches des personnes.

« Nous devons prendre toutes les dispositions idoines pour suspendre les postes, les barrières et les péages créés d’une façon aléatoire sur toute l’étendue du Sankuru. Un examen minutieux et judicieux doit être sanctionné par un contrôle parlementaire », a promis le président de l’organe délibérant du Sankuru.

 

Radio Okapi/Provinces26rdc.com

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