
Au marché de Selembao, des vendeurs se plaignent de la tracasserie policière. Ces policiers chassent et pourchassent les vendeurs qui font leur commerce au bord de la route principale, l’avenue de la Libération, ex-24 novembre.
Conscients du danger qu’ils courent, ces vendeurs avouent que la route n’est pas l’endroit approprié pour vendre.
« Ce n’est pas mauvais de nous interdire de vendre ici pour notre sécurité, mais qu’on nous trouve une solution. Il y a des gens qui nourrissent leurs familles, leurs enfants grâce à ce petit commerce, mais ils sont chassés tous les jours », plaide un vendeur.
Les policiers sont là de 8h à 18h. Ils ne tiennent pas compte de notre responsabilité auprès de nos familles.
Cédric Lutondo, vendeur des cartes Sim, explique que c’est ce boulot qui lui permet de nourrir sa famille, il paie le loyer avec ce commerce. « Mais les policiers viennent toujours pour nous chasser. Nous voulons que le président de la république nous trouve une solution qu’il nous construise un marché ».
« Ce n’est pas bien ce que font les policiers. La plupart des hommes ne travaillent plus, alors ce sont les femmes qui prennent la relève pour soutenir leurs familles. Ces tracasseries les mettent en difficulté pour aider leurs enfants », se plaint Emilie Lusakueno. Elle dénonce le fait que certains policiers confisquent les marchandises tout en les forçant à payer quelque chose avant de les récupérer.
Laisser un commentaire