
La problématique de la bonne gouvernance continue à faire couler beaucoup d’encres dans tous les domaines de la vie dans la société. Les producteurs agricoles de la République démocratique du Congo en général et ceux du Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe en particulier, ne sont pas en marge de cette réalité qui, aux yeux des spécialistes de la performance, s’avère comme un passage obligé afin d’atteindre le développement et la performance.
Une fois que les producteurs agricoles sont très bien structurés, leurs organes mis en place et fonctionnels, la bonne gouvernance demeurera le grand, sinon l’unique défi à relever pour atteindre indiscutablement la performance tant souhaitée.
Les spécialistes de la performance et du développement indiquent que cette notion de bonne gouvernance renvoie souvent à la transparence et à une gestion participative de la structure ou de l’institution.
La Commission européenne pour la démocratie par le droit, une des grandes institutions de l’Union européenne évoque la notion de la bonne gouvernance en ces termes :
« La notion de gouvernance telle que l’a élaborée la Banque mondiale repose sur une vision très spécifique des institutions publiques et de l’État en particulier, elle est fondée sur une logique de productivité [« output »]. En effet, les évaluations doivent aboutir à des résultats mesurables. Or, seule la production d’une organisation et de son activité était considérée comme mesurable. Ce critère, qui a été développé dans l’étude des institutions en sciences économiques d’abord pour les institutions du secteur privé avant d’être transposé aux institutions publiques, se fonde exclusivement sur la rationalité économique, comme la Banque mondiale le précisait elle-même expressément [cf. chiffre 30 du rapport] ».
« La Banque mondiale a élaboré le concept de gouvernance en partie pour aider les États qui n’avaient pas encore mis en place d’institutions différenciées. La mise en place d’institutions doit renforcer la démocratie alors qu’elle ne peut pas reposer sur des processus fonctionnant déjà de manière tout à fait démocratique », ajoute la même commission.
D’autres spécialistes définissent la bonne gouvernance comme étant une éthique dans la manière de planifier, d’organiser et de gérer une organisation. Elle se caractérise par le respect des valeurs telles que la dignité humaine, la paix, la transparence, la justice, la vérité et donc l’intégrité.
Selon cette logique il est donc impérieux que les producteurs agricoles suivent régulièrement des formations avec des spécialistes de la bonne gouvernance, ainsi l’avenir sera pratiquement rose.
La bonne gouvernance incite les structures à respecter les dispositions statutaires ; repartir et respecter les tâches ; organiser le contrôle interne ; tenir régulièrement des réunions statutaires…
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