
Les députés provinciaux qui devraient voter le 27 mars prochain attendront encore pour quelques temps, surtout que certains parmi eux sont suspectés de corruption
Les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans 24 provinces prévues le 27 mars prochain conformément au calendrier électoral de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) sont reportées à une date ultérieure. Ces échéances électorales n’étaient pas prévues dans deux autres provinces, le Maï-Ndombe et le Nord-Kivu, qui ont été secouées, à une certaines période, respectivement par l’insécurité et par la maladie à virus à Ebola.
Les décisions prises par le chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’issue de la réunion interinstitutionnelle, hier lundi 18 mars 2019, de suspendre l’installation des sénateurs « élus » pour cause de corruption et de suspendre la tenue de l’élection des gouverneurs contraignent la CENI à revoir son calendrier électoral. Ainsi, la centrale électorale est dans l’obligation de fixer prochainement la nouvelle date des élections des nouveaux locataires des gouvernorats à travers le pays.
C’est dans ce cadre que le procureur général près de la Cour de cassation va entreprendre les enquêtes pour prouver ces actes de corruption et déférer leurs auteurs (corrupteurs et corrompus) devant les juridictions compétentes pour être jugés. Une situation qui va surement perturber le calendrier électoral de la CENI, concernant les élections des gouverneurs, qui a déjà été modifié et doit subir un nouveau réaménagement.
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