La Gécamines (GCM), société minière publique, est, 30 ans après, en mesure de produire à nouveau chaque année, dans un premier temps, 40.000 tonnes de cuivre de haute qualité après la rénovation de ses usines de Shituru à Likasi dans le Haut-Katanga.
La GCM retrouve ainsi 10% de ses capacités de production à son apogée dans les années 80, époque durant laquelle elle produisait à peu près 400.000 tonnes de cuivre par an.
Pour le directeur général de la GCM, cet aboutissement est le fruit le fruit de la décision du conseil d’administration de refaire de la Gecamines une entreprise minière de premier rang après la libéralisation du secteur minier et la cession des ces actifs miniers.
”Ce sera donc un premier grand pas pour GECAMINES de produire en propre à nouveau 40 000 tonnes de cuivre, de loin supérieures au pic de 25 000 tonnes de cuivre que la Société produisait annuellement depuis une vingtaine d’années et surtout jamais deux années de suite. Cette première étape de production de 40 000 tonnes et qui en appellera d’autres certainement, marquera le retour de Gécamines comme un vrai acteur minier, engagé durablement dans son redressement et maîtrisant seule son destin.”.
C’est grâce aux investissements intervenus dans la modernisation des usines de Shinturi, vieilles de près de 100 ans, que la GCM a retrouvé cette capacité de production qu’elle entend encore accroître et un cuivre de qualité qui ne sera plus sous payé à cause de ses impuretés.
” Grâce à la mise en service du SX, ces deux installations permettent aujourd’hui aux Usines de Shituru, d’une part de produire des cathodes de cuivre High Grade 99,98% qui ne sont plus l’objet de décoté de qualité, qui privait GECAMINES d’une partie de ses revenus, au motif des impuretés contenues dans le cuivre produit.”, a déclaré son directeur général Jacques Kamuanga.
Cette modernisation de la GCM, notamment ses usines de Shinturi, a coûté 52 millions $ entre 2017 et 2018.
Tous ces investissements sont aujourd’hui arrivés à maturité, notamment grâce à une accélération forte de la mobilisation de nos ressources financières, en 2017 et 2018, années au cours desquelles plus de 52 millions de Dollars américains ont été affectés à ces projets.
Ce sont les mines de Kamatanda et Kamfundwa qui alimenteront les usines de Shituru, en attendant la certification d’aires mines ; d’après le communiqué.
En cas de certification concluante des réserves sur d’autres mines, la production annuelle de cuivre cathode de la GCM passera à 57.000, selon Jacques Kamuanga.
Les effectifs ce processus de transformation de la GCM seront perceptibles dès la fin de l’année 2019, assure le Dg Kamuanga.
Cette transformation de la GCM passe aussi par le rajeunissement de son personnel.
La société minière se félicite d’avoir 3 jeunes dans le management.
Il s’agit de :
- Gaëtan Luabeya, (30 ans), directeur des projets
- Ludovic Monga (30 ans), directeur de la géologie
- Désire Mbay Mukoj (40 ans) directeur du Business Unit de Shituru.
La GCM est optimiste sur les nouveaux partenariat qu’elle a noué avec le chinois CNMC sur les mines de Deziwa en 2017 à Kolwezi, et le contrat de partage de production minière conclue en 2018 avec HKEMI sue les gisements de Kingamyabo et Kilamusembo.
GCM annonce par ailleurs que ses partenariats avec Boss Mining et KCC ont abouti. Mais elle continue à travailler avec les autres partenaires pour le rééquilibrage des JV (joint-venture).
La Générale des carrières et des mines (GCM) n’entend donc plus jouer le second rôle dans le secteur minier.
Il veut redevenir le champion national de la production minière, assure son directeur général.
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