
Les députés ont failli en venir aux mains à la plénière d’hier, lundi 15 avril, à l’Assemblée nationale, et la plénière a finalement été levée. A la base, le refus par le président du bureau provisoire d’accorder une motion aux députés du Front Commun pour le Congo, François Nzekuye et Charles Mundele.
Ce qui n’a pas arrangé les deux députés FCC précités. Ces derniers ne se sont pas empêché d’arracher le micro au rapporteur de l’Assemblée nationale invité à rendre public le calendrier de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Cependant, les raisons qui ont motivé le refus du président du bureau provisoire d’accorder une motion à ces deux députés n’ont pas été dit clairement séance tenante. Des sources bien renseignées, rapportent que la motion du FCC portait sur la suspension de la validation des mandats des députés fraîchement élus à Beni, Butembo (Nord-Kivu) et Yumbi (Maï-Ndombe).
Selon le règlement intérieur, la validation de ces députés augmenterait le quota de l’opposition au bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Ce qui leur octroierait deux postes au bureau à savoir le poste du deuxième vice-président et du rapporteur adjoint.
Face à la tension qui commençait à monter d’un cran, le président du bureau provisoire a suspendu la séance pendant une dizaine de minutes pour apaiser les esprits.
A la reprise de la plénière, le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale a accordé la parole à l’honorable Charles Mundele. Ce dernier, a été également empêché de parler par les députés de l’opposition qui se sont bousculé à la tribune de l’Assemblée nationale pour lui arracher le micro.
En fin de compte, le président du bureau provisoire a, face à cette cacophonie, décidé de lever définitivement la séance.
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