Le cimetière de Kintambo, dont la fermeture officielle date de l’année 2000, à cause de sa saturation, continue à recevoir des dépouilles, avec la complicité des gestionnaires, ont déploré vendredi à l’ACP, des membres de familles trouvés sur place. Ces familles précisent que les tombes sont parfois empilées les uns sur les autres, empêchant ainsi aux visiteurs de retrouver les sépultures de leurs proches parents.
Selon un agent de l’hôtel de ville commis à la surveillance, Gabriel Lombi, ce cimetière est le plus sollicité par les populations habitant les communes de Bandalungwa, Kintambo, Kasa-vubu, Kalamu, Selembao, etc. en raison de son emplacement géographique, au centre de la ville de Kinshasa, différemment des autres sites qui sont situés à des endroits éloignés de la capitale. Il signale également la présence des chiens sauvages qui sèment la terreur aux visiteurs et se permettent de manger des cadavres. Il invite donc l’autorité urbaine à la clôture immédiate de ce lieu de sépulture.
ACP
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