Lancés le vendredi 29 mars par le ministre de l’industrie, Marcel Ilunga Lewu, les travaux de clôture de l’espace de 6.000 mètres carrés abritant la zone économique spéciale pilote de Maluku prendront fin dans un délai de trois mois, pour un coût total de 3 millions de dollars américains. Ces travaux, exécutés par la société CGCD, sont financés par la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (Cfef).
A cette occasion, le chargé des missions de l’agence des zones économiques spéciales, Auguy Bolanda, a parlé d’un grand pas qui vient d’être franchi. « On attend cette zone depuis bientôt dix ans. Le fait de lancer les travaux de clôture du site est un grand pas, car dans quelques jours l’aménageur du site sera déjà dans nos murs. Après plusieurs années d’attente, aujourd’hui nous pouvons parler de la concrétisation du projet », s’est-il réjoui.
La loi n° 14/022 du 07 juillet 2014 fixant le régime des zones économiques spéciales (ZES) en République démocratique du Congo (RDC) a pour objet de « promouvoir les investissements par la création des zones économiques spéciales, conformément aux articles 34, point 3 de la Constitution ». Parmi les objectifs de cette loi, l’on note entre autres l’amélioration du cadre juridique et institutionnel, susceptible d’attirer et de préserver les investissements privés nationaux et étrangers, en vue de promouvoir le développement du pays. Autres objectifs, la simplification des procédures administratives afin d’améliorer davantage le climat des affaires et d’attirer les investissements ; le renforcement des mécanismes de résolution des différends liés aux investissements.
Les Zones économiques spéciales offrent un environnement des affaires incitatif, transparent et cohérent, en vue d’encourager les investissements privés nationaux et étrangers générateurs de croissance et d’emplois et d’augmenter le jeu de la concurrence en République démocratique du Congo.
Elles fixent les règles d’organisation et de fonctionnement des zones économiques spéciales, leurs missions et leurs délimitations ; déterminent les pouvoirs d’encadrement de l’agence des zones économiques spéciales, y compris ses compétences exclusives et privatives. Les ZES précisent également le régime applicable aux entreprises pouvant exercer leurs activités dans les zones économiques spéciales, sauf en ce qui a trait aux dispositions fiscales et douanières qui seront énoncées dans la loi des finances.
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