Sur Top Congo FM, Sylvano Kasongo exprime son « sentiment d’injustice de la part » de ces organisations qu’il considère comme « partenaires » de la police. « Nous avons perdu plus d’un policier, personne n’en parle. Nous avons plus de 23 policiers blessés. Les autres sont dans un état comateux, personne n’en parle. Personne ne condamne », s’étonne le général Sylvano Kasongo, le chef de la Police ville de Kinshasa se dit « très très déçu » du silence des ONGs des droits de l’homme.
« Le policier, c’est un être humain comme tout autre. Nous devons être justes », insiste le commandant de la police ville de Kinshasa.
Alors que l’ultimatum donné aux étudiants de quitter les résidences universitaires venait d’expirer jeudi dernier, la police constate que « l’université est vidée à 95%.Loin d’être découragés, il insiste sur le fait que la police « est au service de la nation ». « Nous allons continuer à travailler dans le respect des droits de l’homme », rassure-t-il.
« La situation est calme. Nous attendons le go du gouvernement pour aller déguerpir tout le monde », précise Sylvano Kasongo.
Décision en faveur des étudiants
L’UNIKIN « a été fermée pour la propre sécurité [des étudiants] parce qu’on a constaté qu’il y avait des personnes qui n’avaient rien à voir avec » cette université, affirme la conseillère du chef de l’État en charge de la jeunesse.
À l’issue d’un échange avec la coordination estudiantine de l’UNIKIN, elle promet d’apporter « tous les documents chez le président de la République ». »On veut juste être sûr que ce sont de vrais étudiants qui doivent absolument être à l’université. Il y a certains qui sont là depuis plus de 10 ans », note Chantal Mulop.
Après le déguerpissement des étudiants qui résidaient dans les différents homes, de armes de guerre et munitions y avaient été découvertes par la police universitaire.
Top Congo /Proinces26rdc.net
Laisser un commentaire