Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani a déclaré, ce jeudi 23 décembre 2021, la fin de l’épidémie de la Méningite à Méningocoque, dans la zone de santé de Banalia, dans la province de la Tshopo, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
« En date du 7 septembre 2021 , j’ai déclaré le début de l’épidémie de méningite à méningocoque dans la zone de santé de Banalia, dans la province de la Tshopo, après la mise en évidence de la présence de Neisseria meningitidis ,[…] , au laboratoire Pasteur de Paris, en France. Les premiers cas ont été enregistrés dans l’aire de santé de Panga, situé à 277 Km au Nord de Kisangani , dans les carrières de mines. Aussitôt, l’épidémie s’est propagée dans toutes les 20 aires de santé que compte la zone de santé de Banalia. Cette épidémie est survenue dans le contexte de lutte contre la pandémie à COVID-19, dans une zone minière à forte densité de la population où les conditions d’hygiène sont déplorables, avec accessibilité géographique difficile et à mobilité point divers de la population. Ces facteurs cités, ci-haut, n’ont pas permis la mise en œuvre optimale des activités de la riposte dans un système de santé déjà fragilisé », a déclaré le ministre de la Santé Jean Jacques Mbungani.
« Considérant qu’il n’existe plus de contamination depuis plusieurs semaines et le taux d’attaque étant descendu sous le seuil d’alerte pendant deux semaines consécutives. Je suis heureux de déclarer solennellement la fin de l’épidémie de méningite dans la zone de santé de Banalia, dans la province de la Tshopo, en République Démocratique du Congo», a-t-il ajouté.
Le bilan de cette épidémie de méningite est de 2662 cas et 205 décès enregistrés, avec une létalité de 7,7%.
Afin de maîtriser l’épidémie, les autorités sanitaires nationales et provinciales ont organisé, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une riposte robuste dans un contexte compliqué, en mettant rapidement en place des équipes locales de gestion des urgences sanitaires, en conduisant des campagnes de vaccination et en fournissant des soins médicaux, y compris avec des cliniques mobiles. Ces interventions ont permis de baisser la létalité de 85% au début à moins de 10% quelques semaines après la déclaration de l’épidémie faite le 7 septembre 2021.
« La méningite peut causer des épidémies dévastatrices. Elle frappe vite et est mortelle », a déclaré la Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Mettre fin à cette épidémie dans des circonstances difficiles et dans le contexte de la pandémie de COVID-19 n’est pas un mince exploit réalisé par les autorités nationales. Nous devons cependant investir davantage pour mieux détecter, prévenir et atténuer les effets accablants de cette maladie. »
La méningite est une infection grave, typiquement de nature bactérienne, qui est aisément transmise par des particules en suspension dans l’air provenant de sécrétions corporelles. La maladie peut entraîner le décès en quelques heures et reste un défi majeur de santé publique.
Il sied de noter que des investigations rétrospectives préliminaires suggèrent que l’épidémie dans la province de la Tshopo a commencé début juin dans deux aires minières de la zone de santé de Banalia, à 227 km au nord de Kisangani, la capitale de la province. La première alerte a été lancée par les autorités sanitaires de la province de la Tshopo après une augmentation du nombre de décès de personnes présentant des symptômes comme la fièvre, des maux de tête et une raideur de la nuque, ainsi que des diarrhées sanglantes dans certains cas.
Tshopo : la fin de l’épidémie de la méningite déclarée à Banalia, un cumul de 2.662 cas et 205 décès notifié
L’épidémie de méningite qui a éclaté dans la province de la Tshopo, dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo est officiellement terminée.
Cette annonce a été faite par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué publié vendredi 24 décembre 2021 qui donne les statistiques de 2.662 cas et 205 décès enregistrés.
Afin de maîtriser l’épidémie, les autorités sanitaires nationales et provinciales ont organisé, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une riposte robuste dans un contexte compliqué, en mettant rapidement en place des équipes locales de gestion des urgences sanitaires, en conduisant des campagnes de vaccination et en fournissant des soins médicaux, y compris avec des cliniques mobiles. Ces interventions ont permis de baisser la létalité de 85 % au début à moins de 10 % quelques semaines après la déclaration de l’épidémie faite le 7 septembre 2021.
« La méningite peut causer des épidémies dévastatrices. Elle frappe vite et est mortelle », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
« Mettre fin à cette épidémie dans des circonstances difficiles et dans le contexte de la pandémie de Covid-19 n’est pas un mince exploit réalisé par les autorités nationales. Nous devons cependant investir davantage pour mieux détecter, prévenir et atténuer les effets accablants de cette maladie », a-t-elle ajouté.
Pour rappel, des investigations rétrospectives préliminaires suggèrent que l’épidémie dans la province de la Tshopo a commencé début juin dans deux aires minières de la zone de santé de Banalia, à 227 km au nord de Kisangani, la capitale de la province. La première alerte a été lancée par les autorités sanitaires de la province de la Tshopo après une augmentation du nombre de décès de personnes présentant des symptômes comme la fièvre, des maux de tête et une raideur de la nuque ainsi que des diarrhées sanglantes dans certains cas.
Retenez que la méningite est une infection grave, typiquement de nature bactérienne, qui est aisément transmise par des particules en suspension dans l’air provenant de sécrétions corporelles. La maladie peut entraîner le décès en quelques heures et reste un défi majeur de santé publique.
Le Hautpanel / Provinces26rdc.net
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