Plusieurs lettres ont été retrouvées dans des parcelles des Lushois annonçant des visites. Dans certains coins de la ville, les habitants abandonnent leurs maisons pendant la nuit et y passent juste la journée pour éviter le pire.
La nuit du vendredi 5, des échanges de coups de feu ont eu lieu à partir de 1 heure du matin jusqu’à 3 heures, respectivement au quartier Kalubwe, au carrefour et au Bel air, ainsi qu’àTshamajélé dans la commune connexe.
Par ailleurs, deux présumés bandits ont été brûlés vifs aux quartiers Bongonga et Tabac Congo, dans la commune de Kampemba aux premières heures du jeudi 4 avril 2019. Après avoir appliqué la justice populaire, les habitants de ce coin ont regretté la non-implication des autorités de la place : « Cela fait des jours qu’on ne dort pas ! Nous sommes volés par des hommes armés », s’est plaint un habitant du quartier Tabac Congo.
Le commissariat provincial de la police nationale congolaise (PNC) dans le Haut-Katanga a demandé à tous ceux qui détiennent des armes légères et des munitions de les déposer aux bureaux de la police les plus proches de leurs résidences. Au cours d’une conférence de presse organisée mardi à Lubumbashi, le porte-parole de la PNC dans cette province a mis en garde les bandits armés qui sèment l’insécurité.
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